Les points marquants
L'ONU rapporte la condamnation à mort le 30 novembre de sept étudiants jugés à huis clos par un tribunal militaire au Myanmar et dénonce l'utilisation de la peine de mort à des fins politiques. Selon le communiqué cela porterait à 139 le nombre de condamnations à mort prononcées depuis le coup d'État de l'armée birmane le 1er février 2021.
Le Myanmar avait repris les exécutions capitales en juillet 2022, alors que les précédentes remontaient à la fin des années 80, en exécutant des opposants politiques.
La junte birmane a exécuté quatre condamnés à mort dont deux figures de l'opposition, Phyo Zeya Thaw, ancien parlementaire de la Ligue nationale pour la démocratie, et Kyaw Min Yu, militant prodémocratie connu sous le nom de Ko Jimmy.
Des réactions internationales avaient déjà suivi l'annonce par la junte birmane début juin du projet de reprendre les exécutions capitales, elles ont redoublé d'ampleur après ces exécutions capitales.
Selon Amnesty International la dernière exécution recensée au Myanmar remontait à la fin des années 1980. Par contre depuis le coup d'État militaire de février 2021, Amnesty International avait constaté une importante hausse du nombre de condamnations à mort.
Phyo Zeya Thaw Kyaw Min Yu
La junte birmane annonce qu'elle va procéder à l'exécution de quatre opposants politiques condamnés à mort, dont Phyo Zeya Thaw, ancien parlementaire de la Ligue nationale pour la démocratie, et Kyaw Min Yu, militant prodémocratie connu sous le nom de Ko Jimmy.
Ces deux hommes ont été condamnés à mort le 21 janvier par un tribunal militaire.
Les dernières exécutions capitales recensées par Amnesty International au Myanmar remontent à la fin des années 1980.
Phyo Zeya Thaw Kyaw Min Yu
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