Traité | Ratification Adhésion |
Signature |
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Convention relative aux droits de l'enfant | 4 février 1991 | 26 janvier 1990 |
Pacte international relatif aux droits civils et politiques | 26 mars 1992 | |
Protocole Facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques | 5 mars 1997 | |
Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort | 3 mai 2024 |
La nouvelle Constitution, adoptée par référendum les 23 et 24 juillet 2000, abolit la peine capitale.
La loi n° 2000-513 du 1er août 2000 portant Constitution de la République de Côte d'Ivoire dispose dans son article 2 :
"La personne humaine est sacrée. Tous les êtres humains naissent libres et égaux devant la loi. Ils jouissent des droits inaliénables que sont le droit à la vie, à la liberté, à l'épanouissement de leur personnalité et au respect de leur dignité.
Les droits de la personne humaine sont inviolables. Les autorités publiques ont l'obligation d'en assurer le respect, la protection et la promotion.
Toute sanction tendant à la privation de la vie humaine est interdite"
Avant 2000, la législation prévoyait la peine de mort pour un certain nombre de délits, dont le meurtre et la trahison, ainsi que la désertion et la capitulation par des militaires. Lorsque le condamné était âgé de moins de dix-huit ans, la condamnation à mort était ramenée à une peine d'emprisonnement.
Le code pénal prévoyait l'exécution par les armes, hors de la vue du public.
La peine de mort en matière politique a été abolie en 1981.
L'article 34 du nouveau code pénal de 1981 était ainsi libellé : "Les peines principales sont : la mort, sauf en matière de délits politiques...".