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Première exécution depuis près de dix ans en Inde
Un condamné à mort a été exécuté en Inde pour la première fois depuis près de dix ans samedi, lors de la pendaison dans une prison de Calcutta (est) d'un homme condamné pour viol et meurtre, a-t-on annoncé de source officielle.
Dhananjoy Chatterjee, un gardien d'immeuble âgé de 42 ans, a été exécuté vers 04H30 (23H00 GMT vendredi), a annoncé un porte-parole des autorités à la presse.
Il avait été condamné à la peine capitale en 1991 pour le viol suivi du meurtre d'une lycéenne en 1990.
Des centaines de personnes, dont des défenseurs des droits de l'homme, se sont réunies pendant la nuit devant la prison de Calcutta pour une veille funèbre au cours de laquelle ils ont protesté contre la peine capitale.
Sur les banderoles que certains brandissaient, on pouvait lire "arrêtons la peine capitale", ou "abolissez la peine de mort".
Des veillées funèbres ont été organisées dans de nombreux autres lieux par des organisations de défense des droits de l'Homme qui ont ainsi exprimé leur opposition à la peine capitale.
La Cour suprême d'Inde n'autorise que rarement les exécutions, et celles-ci sont souvent indéfiniment repoussées ou commuées par le président en peine d'emprisonnement.
La dernière execution connue en Inde a eu lieu dans la cité méridionale de Madras en 1995, lorsque le conducteur d'un triporteur avait été pendu pour le meurtre de prostituées, a indiqué un avocat de la Haute Cour de Calcutta à l'AFP.
Deux meurtriers condamnés ont été pendus en 1991. Deux gardes du corps reconnus coupables de l'assassinat du Premier ministre Indira Gandhi ont aussi été exécutés en janvier 1989.
Les avocats de M. Chatterjee, selon qui sa condamnation pour le meurtre d'Hetal Parekh, 16 ans, en 1990, était fondée sur des preuves indirectes, avaient plaidé le manque de preuve matérielle, la police n'ayant jamais entrepris un test ADN crucial.
Le président Abdul Kalam avait rejeté la semaine passée sa demande de grâce présidentielle.
Dhananjoy Chatterjee, un gardien d'immeuble âgé de 42 ans, a été exécuté vers 04H30 (23H00 GMT vendredi), a annoncé un porte-parole des autorités à la presse.
Il avait été condamné à la peine capitale en 1991 pour le viol suivi du meurtre d'une lycéenne en 1990.
Des centaines de personnes, dont des défenseurs des droits de l'homme, se sont réunies pendant la nuit devant la prison de Calcutta pour une veille funèbre au cours de laquelle ils ont protesté contre la peine capitale.
Sur les banderoles que certains brandissaient, on pouvait lire "arrêtons la peine capitale", ou "abolissez la peine de mort".
Des veillées funèbres ont été organisées dans de nombreux autres lieux par des organisations de défense des droits de l'Homme qui ont ainsi exprimé leur opposition à la peine capitale.
La Cour suprême d'Inde n'autorise que rarement les exécutions, et celles-ci sont souvent indéfiniment repoussées ou commuées par le président en peine d'emprisonnement.
La dernière execution connue en Inde a eu lieu dans la cité méridionale de Madras en 1995, lorsque le conducteur d'un triporteur avait été pendu pour le meurtre de prostituées, a indiqué un avocat de la Haute Cour de Calcutta à l'AFP.
Deux meurtriers condamnés ont été pendus en 1991. Deux gardes du corps reconnus coupables de l'assassinat du Premier ministre Indira Gandhi ont aussi été exécutés en janvier 1989.
Les avocats de M. Chatterjee, selon qui sa condamnation pour le meurtre d'Hetal Parekh, 16 ans, en 1990, était fondée sur des preuves indirectes, avaient plaidé le manque de preuve matérielle, la police n'ayant jamais entrepris un test ADN crucial.
Le président Abdul Kalam avait rejeté la semaine passée sa demande de grâce présidentielle.