KUNMING, 23 décembre (Xinhua) -- Le tribunal populaire supérieur de la province chinoise du Yunnan (sud-ouest) a rendu, lundi, la décision d'exécuter Sun Xiaoguo pour plusieurs crimes, de le priver de ses droits politiques et de saisir l'ensemble de ses biens.
Le tribunal a annoncé cette décision dans un verdict concernant un nouveau procès de Sun Xiaoguo pour viol, insulte sur des femmes par la contrainte, coups et blessures volontaires et perturbation de l'ordre social.
Le tribunal a décidé, dans le verdict, de confirmer la condamnation à mort de Sun Xiaoguo en 1998 pour ces mêmes crimes en première instance et de révoquer le verdict de nouveau procès en 2007 et celui de deuxième instance en 1999.
Au cours d'un autre procès, Sun Xiaoguo a été condamné à 25 ans de prison cette année pour avoir commis plusieurs crimes, dont organisation et direction de groupes mafieux entre 2013 et 2018.
Cette condamnation est déjà entrée en vigueur, et la peine sera exécutée en combinaison avec les condamnations de lundi, a indiqué le tribunal, notant qu'en conséquence, il a été décidé que Sun Xiaoguo serait exécuté et privé de ses droits politiques à vie et que ses biens personnels seraient saisis.
Selon le tribunal, en 1997, Sun Xiaoguo a violé trois jeunes filles âgées de moins de 18 ans par des moyens violents et coercitifs et a tenté de violer une autre jeune fille de moins de 14 ans. La même année, Sun Xiaoguo et ses compagnons ont saisi deux filles âgées de 17 ans par la force en public et les ont blessées et insultées.
Sun Xiaoguo a reçu une peine de prison de 20 ans à la suite d'un nouveau procès en 2007, puis a été libéré en 2010 après plusieurs réductions de peines. Il n'est resté que 12 ans et cinq mois en prison.
En juillet 2019, le tribunal a décidé que le verdict de 2007 était erroné et que l'affaire devait faire l'objet d'un autre procès.
La condamnation à mort de Sun Xiaoguo sera soumise à la Cour populaire suprême pour approbation, en vertu de la loi.
Ces vingt dernières années, Sun Xiaoguo a commis de nombreux crimes sans avoir reçu de sanctions pénales correctes. "Les faits criminels concernés et la corruption judiciaire impliquée sont choquants, allant gravement à l'encontre de la ligne rouge du public et de la loi", a déclaré le tribunal dans un communiqué.