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Infirmières bulgares: les familles renoncent à la peine de mort

dépêche de presse du 17 juillet 2007 - Agence Télégraphique Suisse - ATS
Les familles des enfants libyens contaminés par le sida ont annoncé qu'elles renonçaient à la peine de mort prononcée à l'encontre des cinq infirmières et du médecin bulgares. Un document signé a été transmis à la Fondation Kadhafi.

"Nous avons renoncé à la peine de mort contre les infirmières, après que toutes nos conditions ont été remplies", a déclaré le porte-parole des familles.

Un document signé a été transmis à la Fondation Kadhafi, qui a mené les négociations avec les familles, selon la même source.

Les familles ont indiqué avoir commencé à recevoir des dédommagements en argent liquide. Il s'agit d'une contrepartie de leur renonciation à la peine de mort à l'encontre des infirmières et du médecin.

Les infirmières bulgares et le médecin palestinien, qui a obtenu la nationalité bulgare récemment, sont accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés. Détenus depuis 1999, ils clament leur innocence, affirmant que leurs aveux ont été arrachés sous la torture.

Toutefois, pour mettre toutes les chances de leur côté, ils ont déposé une "demande de pardon et de clémence" auprès du Conseil supérieur des instances judiciaires.
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