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La peine de mort officiellement abolie en Illinois après des années de débat
CHICAGO - Après des années d'histoires d'hommes condamnés à mort pour des crimes qu'ils n'avaient pas commis et de familles de victimes exigeant que le meurtrier de leur proche paie son crime de sa propre vie, l'abolition de la peine capitale en Illinois s'est déroulée dans le calme vendredi, jour où la loi interdisant les exécutions est entrée en vigueur.
En mars, la loi avait été signée en grandes pompes par le gouverneur de l'État, Pat Quinn, qui avait ensuite commué la peine de mort en emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle pour 15 prisonniers. Quatorze de ces détenus ont été placés dans des prisons à sécurité maximale alors que le quinzième a été transféré dans un établissement à sécurité moyenne avec un centre de santé mentale.
Ironiquement, le couloir de la mort de l'Illinois, situé à la prison de Pontiac, a été transformé pour accueillir les prisonniers quittant le pénitencier à très haute sécurité de Tamms afin de purger le reste de leur peine dans un environnement moins restrictif, a révélé Stacey Solano, la porte-parole des services correctionnels de l'État.
Pour ce qui est de la salle d'exécution, dont la dernière utilisation remonte à 1999, Mme Solano a déclaré qu'aucune décision n'avait été prise sur ce qu'elle deviendrait si jamais elle devait servir à autre chose.
Étant donné que le sort de la peine capitale avait été réglée en mars grâce à l'approbation de Pat Quinn, son abolition officielle vendredi est pratiquement passée inaperçue dans l'État. Selon Stacey Solano, seulement deux journalistes ont appelé les services correctionnels pour obtenir des détails.
Ce manque d'intérêt tranche avec les dix dernières années lorsque l'Illinois était au coeur du débat national et international sur la peine de mort. Même avant que l'ancien gouverneur George Ryan ne décrète un moratoire sur les exécutions en 2000 et qu'il commue en emprisonnement à vie les peines de 160 détenus condamnés à mort en 2003, la peine capitale était un sujet ardemment débattu.
Douze hommes ont été exécutés en Illinois entre le rétablissement de la peine de mort par la Cour suprême des États-Unis en 1977 et le moratoire établi par M. Ryan en 2000.
En mars, la loi avait été signée en grandes pompes par le gouverneur de l'État, Pat Quinn, qui avait ensuite commué la peine de mort en emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle pour 15 prisonniers. Quatorze de ces détenus ont été placés dans des prisons à sécurité maximale alors que le quinzième a été transféré dans un établissement à sécurité moyenne avec un centre de santé mentale.
Ironiquement, le couloir de la mort de l'Illinois, situé à la prison de Pontiac, a été transformé pour accueillir les prisonniers quittant le pénitencier à très haute sécurité de Tamms afin de purger le reste de leur peine dans un environnement moins restrictif, a révélé Stacey Solano, la porte-parole des services correctionnels de l'État.
Pour ce qui est de la salle d'exécution, dont la dernière utilisation remonte à 1999, Mme Solano a déclaré qu'aucune décision n'avait été prise sur ce qu'elle deviendrait si jamais elle devait servir à autre chose.
Étant donné que le sort de la peine capitale avait été réglée en mars grâce à l'approbation de Pat Quinn, son abolition officielle vendredi est pratiquement passée inaperçue dans l'État. Selon Stacey Solano, seulement deux journalistes ont appelé les services correctionnels pour obtenir des détails.
Ce manque d'intérêt tranche avec les dix dernières années lorsque l'Illinois était au coeur du débat national et international sur la peine de mort. Même avant que l'ancien gouverneur George Ryan ne décrète un moratoire sur les exécutions en 2000 et qu'il commue en emprisonnement à vie les peines de 160 détenus condamnés à mort en 2003, la peine capitale était un sujet ardemment débattu.
Douze hommes ont été exécutés en Illinois entre le rétablissement de la peine de mort par la Cour suprême des États-Unis en 1977 et le moratoire établi par M. Ryan en 2000.