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Bruxelles: Amnesty International se mobilise contre l'exécution de Troy Davis
dépêche de presse du 16 septembre 2011 - Belga - Agence Télégraphique Belge de Presse
Pays :
(Belga) Une quarantaine de membres d'Amnesty International s'est mobilisée vendredi matin devant le Palais de Justice de Bruxelles contre l'exécution de Troy Davis prévue le 21 septembre prochain à la prison de Jackson en Géorgie. Cet Afro-Américain, âgé de 42 ans, a été condamné à mort pour le meurtre d'un policier blanc en 1991 en Géorgie. Selon Amnesty, un doute sérieux demeure quant à sa culpabilité.
Les militants d'Amnesty se sont réunis sur les marches du Palais de Justice le visage recouvert d'une photo de Troy Davis afin de "donner un visage à la justice". Cette action s'est inscrite dans le cadre d'une journée mondiale contre l'exécution de Troy Davis ayant lieu dans d'autres villes du monde. Si l'exécution est effective, une nouvelle action se tiendra le lendemain de celle-ci, en hommage à Troy Davis qui est devenu l'un des symboles du combat pour l'abolition de la peine de mort. Selon Amnesty, la condamnation de Troy Davis repose entièrement sur des témoignages, fautes de preuves matérielles. Depuis le procès, sept des neuf témoins ont modifié ou retiré leurs déclarations. C'est la quatrième fois en quatre ans que Davis voit sa date d'exécution fixée. Plus aucun recours judiciaire n'est possible et le sort de Troy Davis est entre les mains du Comité des grâces et des libérations conditionnelles de l'État de Géorgie. Seul ce Comité peut encore commuer sa peine de mort et lui éviter l'exécution.
Les militants d'Amnesty se sont réunis sur les marches du Palais de Justice le visage recouvert d'une photo de Troy Davis afin de "donner un visage à la justice". Cette action s'est inscrite dans le cadre d'une journée mondiale contre l'exécution de Troy Davis ayant lieu dans d'autres villes du monde. Si l'exécution est effective, une nouvelle action se tiendra le lendemain de celle-ci, en hommage à Troy Davis qui est devenu l'un des symboles du combat pour l'abolition de la peine de mort. Selon Amnesty, la condamnation de Troy Davis repose entièrement sur des témoignages, fautes de preuves matérielles. Depuis le procès, sept des neuf témoins ont modifié ou retiré leurs déclarations. C'est la quatrième fois en quatre ans que Davis voit sa date d'exécution fixée. Plus aucun recours judiciaire n'est possible et le sort de Troy Davis est entre les mains du Comité des grâces et des libérations conditionnelles de l'État de Géorgie. Seul ce Comité peut encore commuer sa peine de mort et lui éviter l'exécution.