Le 29 janvier 2012 - Le ministre des Affaires étrangères John Baird a fait aujourd'hui la déclaration suivante :
"Le Canada est profondément préoccupé par les rapports selon lesquels les autorités iraniennes ont confirmé la peine de mort à l'encontre du citoyen iranien Saeed Malekpour. Cette affaire illustre le refus par les autorités iraniennes de respecter leurs obligations internationales en matière de droits de la personne.
Le 26 décembre 2010, Sakineh Mohammadi Ashtiani a été informée que la peine à mort contre elle pouvait encore être exécutée sous la forme de pendaison. Elle a été forcée de faire des aveux sous contrainte à la télévision iranienne concernant des accusations de meurtre et adultère qui pèsent sur elle.
Les autorités iraniennes ont condamné sept administrateurs de l'Institut baha'i pour l'enseignement supérieur à des peines de quatre à cinq ans de prison, et ce, uniquement en raison de leurs croyances religieuses.
Le 14 janvier 2012, les autorités iraniennes ont demandé au pasteur Youcef Nadarkhani d'abjurer sa foi chrétienne pour éviter d'être exécuté suivant des accusations d'apostasie.
Les dirigeants actuels de l'Iran violent régulièrement leurs obligations en vertu du droit international, et n'ont pas respecté les règles de procédure régulière et de transparence, lesquelles sont reconnues à l'échelle internationale.
Nous demandons à l'Iran de changer de cap par rapport à la situation actuelle, de respecter ses obligations internationales relativement aux droits de la personne et de libérer les prisonniers comme Saeed Malekpour et d'autres qui n'ont pas pu bénéficier d'une procédure judiciaire juste et transparente."