Douze jihadistes en fuite ont été condamnés à mort mercredi en Algérie, et deux autres à la prison à vie pour leur implication dans un attentat à la bombe en 2008 qui a fait deux morts, dont un Français.
Selon l'agence de presse APS, les accusés étaient membres de Katibat el Arkam, considérée comme l'unité la plus dangereuse d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), responsable de plusieurs attentats dans la région de Boumerdès, à 50 km à l'est d'Alger.
Douze d'entre eux ont été condamnés à mort par contumace par le tribunal criminel d'Alger, tandis que deux autres, présents à l'audience, ont écopé de la réclusion à perpétuité.
Ils ont été reconnus coupables de "création d'un groupe terroriste armé, homicides volontaires avec préméditation et guet-apens."
Les deux accusés présents à l'audience, Khaled Asalah et Brahim Brahim, ont reconnu avoir fait partie de cette unité d'Aqmi et participé à plusieurs attentats.
Le 9 juin 2008, le directeur général de l'entreprise française de BTP Razel, chargée de la réparation d'un tunnel ferroviaire dans cette région, et son chauffeur algérien, avaient trouvé la mort dans un attentat dans la région de Beni Amrane.
Sept gendarmes qui escortaient le dirigeant français avaient également été blessés lors de cette attaque l'explosif.