L'Irak a procédé à l'exécution de 13 personnes, dont 11 condamnées pour "terrorisme", indique lundi un communiqué du ministère de la Justice.
Ces 11 personnes avaient notamment été reconnues coupables d'"attentats à la voiture piégée", de "meurtres de membres des forces de sécurité" et d'"enlèvements", précise le texte sans donner de détails sur les lieux, les faits et les dates.
Les deux autres personnes ont été exécutées pour des faits relevant du droit commun.
Il s'agit des premières exécutions depuis le début de l'année en Irak, selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International.
En 2017, au moins 111 personnes avaient été pendues dans le pays, selon la même source.
Le 15 décembre, 38 jihadistes condamnés à mort pour "terrorisme" avaient été pendus dans la prison de Nassiriya (sud). Trois mois plus tôt, 42 jihadistes y avaient déjà été exécutés de la même manière.
L'Irak fait régulièrement l'objet de critiques de la part de diplomates, d'experts et d'organisations des droits de l'Homme qui dénoncent les nombreuses condamnations à mort prononcées quasiment quotidiennement par des tribunaux antiterroristes.
Environ 20.000 personnes ont été arrêtées au cours de la contre-offensive lancée par les troupes irakiennes pour repousser les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), qui avaient pris le contrôle d'une partie du pays en 2014.
Nombre de ces procès se sont déjà conclus par des condamnations à mort.