Plan du site

La France reste "mobilisée" en faveur du condamné à mort américain Troy Davis, selon le Quai d'Orsay

dépêche de presse du 9 juillet 2009 - Associated Press - AP
La France, conformément à son engagement pour l'abolition universelle de la peine capitale, reste "mobilisée" en faveur du condamné à mort américain Troy Davis, a indiqué jeudi le porte-parole du Quai d'Orsay.

Eric Chevallier a ajouté qu'à la demande du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, l'ambassadeur chargé des droits de l'Homme François Zimeray avait rencontré mercredi à Washington la soeur de Troy Davis, Martina Correia.

"François Zimeray lui a exprimé notre solidarité et notre détermination à rester mobilisés en faveur de Troy Davis, en rappelant les fortes incertitudes qui continuent de marquer cette affaire et qui suscitent des interrogations concernant sa culpabilité", a précisé M. Chevallier dans un communiqué.

L'ambassadeur a également rappelé "l'opposition de la France, en toutes circonstances, à l'application de la peine de mort" et son engagement "tant au sein des organisations internationales que dans le cadre de ses relations bilatérales, en faveur de l'abolition universelle de la peine capitale ou de la mise en place d'un moratoire sur les exécutions et les condamnations à mort".

Les défenseurs de Troy Davis, 40 ans, condamné à mort en Géorgie pour le meurtre d'un policier à Savannah en 1989, réclament un nouveau procès car sept de neuf témoins clés de l'accusation sont revenus sur leur témoignage. Les doutes sur la culpabilité du détenu, reconnu coupable en 1991, lui ont valu le soutien d'influentes personnalités, dont l'ancien président américain Jimmy Carter.
Partager…