Washington - La dernière exécution de l'année aux Etats-Unis a eu lieu jeudi soir en Floride (sud), portant à 25 le nombre de condamnés à mort exécutés en 2018 dans l'ensemble du pays.
Jose Jimenez, 55 ans, a été déclaré mort par les autorités à 21H48 (02H48 GMT), après avoir reçu une injection létale à base de produits controversés dans le pénitencier de Starke.
Il avait été condamné à la peine capitale en 1994 pour un meurtre particulièrement violent.
Deux ans plus tôt, il s'était introduit dans l'appartement d'une de ses voisines, dans le nord de Miami, probablement pour la cambrioler.
Phyllis Minas, greffière dans un tribunal âgée de 63 ans, était chez elle. L'intrus l'avait battue et poignardée à de multiples reprises.
Plusieurs procédures judiciaires ont retardé son exécution. Ses avocats ont plaidé, entre autres, que son addiction à la drogue n'a pas été suffisamment prise en compte dans le procès.
Ils avaient tenté jeudi un recours de la dernière chance devant la Cour suprême.
Ils contestaient l'usage par la Floride d'etomidate, un médicament censé rendre le détenu inconscient quand deux autres drogues paralysent ses muscles puis causent un arrêt cardiaque.
Mais le précédent condamné exécuté en Floride, Eric Branch en février, avait crié à plusieurs reprises lorsque le produit létal avait été introduit dans ses veines, selon les défenseurs de M. Jimenez.
Ils ont toutefois échoué à convaincre la plus haute juridiction du pays que la méthode retenue pour son exécution constituait un "traitement inhumain".