La Suisse souhaite que Brunei révise la récente modification controversée de son Code pénal qui prévoit la peine capitale pour des actes homosexuels et d'adultère. Vendredi à Genève, elle a dit attendre «des actions concrètes».
Après le tollé dans cette affaire, le sultanat avait décidé un moratoire sur son application. Mais devant le Conseil des droits de l'homme, la Suisse a recommandé une abolition de cette modification lors de l'Examen périodique universel (EPU) de ce pays.
Ce dispositif contesté ne criminalise pas les personnes en fonction de leur identité sexuelle, a affirmé de son côté le vice-ministre des Affaires étrangères du Brunei, Dato Erywan Mohn Yusof. Il demande seulement que de tels actes soient limités à un contexte privé.
La Suisse appelle encore cet Etat à devenir partie aux Pactes internationaux sur les droits civils et politiques et sur les droits économiques, sociaux et culturels. Mais aussi à la Convention contre la torture.