JAKARTA - L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International a demandé vendredi à l'Indonésie de ne pas exécuter un Indien, condamné pour trafic de drogue, qui pourrait être le premier détenu à être fusillé depuis plusieurs années.
Amnesty a demandé à la présidente Megawati Sukarnoputri de commuer la condamnation à mort d'Ayodhya Prasad Chaubey, et de trois autres détenus, dont l'exécution pourrait être imminente, selon un communiqué de l'organisation.
La justice a préparé l'exécution de Chaubey, arrêté en 1994 en tenant d'introduire 12 kilos d'héroïne en Indonésie, après le récent rejet par la Cour suprême d'une demande de révision du procès.
Plus d'une vingtaine de détenus, en majorité des personnes condamnées pour trafic de drogue, attendent dans le couloir de la mort, mais aucune exécution n'a été organisée depuis plusieurs années en Indonésie.