Un tribunal américain a ordonné de reporter de 60 jours une exécution prévue mercredi dans l'Etat du Texas, en raison du nouveau coronavirus.
Une cour d'appel texane a rejeté lundi les arguments juridiques soulevés par John Hummel dans un dernier recours, mais elle a lui a quand même donné un répit "eu égard à la crise sanitaire en cours et aux énormes ressources nécessaires pour une exécution".
Cet homme de 44 ans a été condamné à la peine capitale pour avoir tué, en 2009, sa femme enceinte, leur fille de 5 ans et son beau-père. Il devait recevoir une injection létale au pénitencier de Hunstville, dans le sud du pays.
Comme pour chaque condamné à mort, son exécution aurait impliqué un grand nombre de personnes: les gardiens de prison, ses avocats, des témoins, ses proches et ceux de ses victimes.
D'autres exécutions sont prévues prochainement aux Etats-Unis, notamment le 25 mars à nouveau au Texas.
Il est probable que les condamnés essaient à leur tour d'obtenir un sursis en raison de l'épidémie de Covid-19 mais aucune décision globale n'a été prise à l'heure actuelle.
Les Etats-Unis, où de nombreuses mesures d'isolement ont été prises, ont franchi mardi la barre des 100 morts liés au nouveau coronavirus et recensaient au moins 6.200 cas confirmés.