Le mercredi 8 janvier, la Haute cour criminelle d'appel de Bahreïn a confirmé le verdict entérinant la condamnation à mort de Mohammed Ramadan et Hussain Al Moosa. Ce verdict, qui peut encore faire l'objet d'un appel auprès de la Cour de cassation de Bahreïn, a été délivré en dépit des préoccupations exprimées quant à l'équité du procès.
L'Union européenne invite les autorités bahreïniennes à suspendre l'exécution de ces deux personnes et à veiller à ce que leur nouveau procès se déroule dans le respect de la législation et des normes internationales.
La peine de mort constitue une violation du droit inaliénable à la vie tel qu'il est consacré dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et représente la forme la plus extrême de châtiment cruel, inhumain et dégradant. La peine capitale n'a en outre aucun effet dissuasif sur la criminalité. Toute erreur judiciaire est irréversible.
L'Union européenne est catégoriquement opposée au recours à la peine capitale en toutes circonstances et demande au Royaume de Bahreïn d'instaurer un moratoire sur les exécutions en guise de première étape vers son abolition.