NEW YORK (Reuters) - L'administration fédérale américaine a exécuté vendredi Keith Nelson, la cinquième exécution d'un condamné fédéral depuis leur reprise cet été après 17 ans d'interruption et en dépit d'une décision de justice selon laquelle les injections létales enfreignent la loi américaine.
Condamné pour le viol et le meurtre d'une enfant de 10 ans en 1999, Keith Nelson, âgé de 45 ans, a été déclaré mort à 16h32, heure locale, dans la chambre d'exécution du ministère de la Justice à Terre Haute, dans l'Indiana, après avoir reçu par injection une dose mortelle de pentobarbital, un puissant barbiturique généralement utilisé en anesthésie, selon un représentant de la presse qui a assisté à l'exécution.
Il s'agit de la deuxième exécution fédérale de la semaine après celle, mercredi, de Lezmond Mitchell, lui aussi condamné pour meurtre.
L'administration Trump a désormais procédé à davantage d'exécutions que celles qui l'ont précédée ces 57 dernières années.
(Jonathan Allen, version française Marc Angrand)