KYIV, 29 juin (Reuters) - Trois militants biélorusses pourraient être exécutés après avoir été accusés de sabotage ferroviaire en Biélorussie, visant à entraver le mouvement des troupes russes au début de leur invasion de l'Ukraine, ont déclaré mercredi les enquêteurs locaux.
Les hommes ont été accusés de terrorisme après avoir été arrêtés le 1er mars pour avoir mis le feu à des boîtes de relais sur le réseau ferroviaire pendant la nuit, a déclaré le Comité d'enquête biélorusse.
"(...) Les hommes pourraient encourir une peine maximale aussi grave que la peine de mort", a déclaré le Comité dans un communiqué publié sur son site internet pour annoncer la fin de son enquête.
Des dizaines d'actes de sabotage ont été commis sur le réseau ferroviaire de février à avril pour ralentir le déploiement des troupes et du matériel russes dans la guerre en Ukraine, estiment les autorités et l'opposition biélorusses.
L'impact de ces sabotages sur les mouvements des troupes russes n'est pas connu.
Selon les enquêteurs les individus ont reçu des instructions d'un groupe d'opposition biélorusse que les autorités de Minsk ont qualifié d'extrémiste.
La date du procès n'a pas été précisée.
La Biélorussie applique déjà la peine de mort pour les actes de terrorisme ayant entraîné des pertes de vie, pour les meurtres brutaux et les meurtres multiples.
(Tom Balmforth (Version francaise Alizée Degorce, édité par Kate Entringer))