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Un Américain auteur de plusieurs meurtres exécuté en Floride
dépêche de presse du 3 août 2023 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
(Miami) Un Américain condamné à la perpétuité pour le meurtre de sa femme puis à mort après avoir avoué en prison un autre meurtre a été exécuté jeudi par injection létale en Floride au sud-est des États-Unis, ont rapporté les médias locaux.
James Barnes, 61 ans, qui n'a pas demandé de sursis à son exécution, a été mis à mort peu après 18 h (heure de l'Est) à la prison d'État de Raiford.
Il purgeait une peine de prison à perpétuité pour le meurtre en 1997 de son épouse, Linda, quand il a avoué avoir violé et tué en 1988 Patricia Miller, une infirmière de 41 ans.
Interviewé par le cinéaste allemand Werner Herzog pour sa série documentaire On Death Row (« dans le couloir de la mort ») diffusée en 2012, James Barnes avait également avoué deux autres meurtres pour lesquels il n'a jamais été poursuivi.
Fin juillet, la Conférence des évêques catholiques de Floride a exhorté le gouverneur républicain de l'État, Ron DeSantis, à suspendre son exécution.
« L'acceptation de la mort par M. Barnes n'absout pas l'État qui la lui inflige », ont écrit les évêques dans une lettre au gouverneur. M. DeSantis, candidat à l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle de 2024, a signé l'arrêt de mort du condamné et écarté tout sursis à son exécution.
Il s'agit de la cinquième exécution en Floride cette année, et la 17e aux États-Unis, toutes réalisées par injection létale.
Mardi, l'État du Missouri avait mis à mort Johnny Johnson, 45 ans, pour le meurtre en 2002 d'une fillette de 6 ans. L'exécution s'est déroulée malgré une polémique autour de la santé mentale du condamné.
James Barnes, 61 ans, qui n'a pas demandé de sursis à son exécution, a été mis à mort peu après 18 h (heure de l'Est) à la prison d'État de Raiford.
Il purgeait une peine de prison à perpétuité pour le meurtre en 1997 de son épouse, Linda, quand il a avoué avoir violé et tué en 1988 Patricia Miller, une infirmière de 41 ans.
Interviewé par le cinéaste allemand Werner Herzog pour sa série documentaire On Death Row (« dans le couloir de la mort ») diffusée en 2012, James Barnes avait également avoué deux autres meurtres pour lesquels il n'a jamais été poursuivi.
Fin juillet, la Conférence des évêques catholiques de Floride a exhorté le gouverneur républicain de l'État, Ron DeSantis, à suspendre son exécution.
« L'acceptation de la mort par M. Barnes n'absout pas l'État qui la lui inflige », ont écrit les évêques dans une lettre au gouverneur. M. DeSantis, candidat à l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle de 2024, a signé l'arrêt de mort du condamné et écarté tout sursis à son exécution.
Il s'agit de la cinquième exécution en Floride cette année, et la 17e aux États-Unis, toutes réalisées par injection létale.
Mardi, l'État du Missouri avait mis à mort Johnny Johnson, 45 ans, pour le meurtre en 2002 d'une fillette de 6 ans. L'exécution s'est déroulée malgré une polémique autour de la santé mentale du condamné.