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Irak: un "membre" de l'EI condamné à mort pour un attentat contre des pèlerins chiites
dépêche de presse du 14 septembre 2023 - Agence mondiale d'information - AFP
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La justice irakienne a condamné jeudi à la peine de mort un membre du groupe Etat islamique (EI) pour son implication dans un attentat suicide en 2014 ayant fait 17 morts parmi des pèlerins chiites au nord de Bagdad.
L'attaque dans la région de Taji avait visé un mawkeb, ces stands tenus par des fidèles qui servent gratuitement à boire et à manger aux pèlerins. Les victimes se dirigeaient à pied vers Samarra, à 110 km au nord de Bagdad, pour y commémorer l'anniversaire de la mort de Hassan al-Askari, l'un des douze imams révérés par la communauté chiite, majoritaire en Irak.
Jeudi, un tribunal pénal de Bagdad a condamné "à la peine de mort un terroriste pour l'explosion d'un mawkeb en 2014, durant le pèlerinage des deux imams" de Samarra, a annoncé le Conseil suprême de la magistrature sur son site internet. Il peut faire appel de la sentence.
Le communiqué rappelle que l'attentat s'était déroulé dans la région de Taji. Le condamné, dont l'identité n'a pas été révélée, "a filmé le drame car il était membre des groupes terroristes de Daech", ajoute le texte utilisant le pseudonyme arabe de l'EI.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie voisine, l'EI a vu son "califat" autoproclamé s'écrouler sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays.
Si les autorités irakiennes ont proclamé leur "victoire" contre l'EI fin 2017, des cellules jihadistes continuent d'attaquer sporadiquement les effectifs de l'armée et de la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées du nord de l'Irak.
Fin août, trois personnes condamnées à mort ont été pendues en Irak pour leur rôle dans un attentat de l'EI ayant fait 323 morts à Bagdad en juillet 2016.
En 2022, l'Irak a été, avec au moins 11 exécutions, le sixième pays qui exécute le plus au monde, selon un rapport publié par Amnesty International. La même année, plus de 41 peines de mort ont été prononcées, selon la même source. En 2020, plus de 45 personnes avaient été exécutées, d'après l'ONG.
L'attaque dans la région de Taji avait visé un mawkeb, ces stands tenus par des fidèles qui servent gratuitement à boire et à manger aux pèlerins. Les victimes se dirigeaient à pied vers Samarra, à 110 km au nord de Bagdad, pour y commémorer l'anniversaire de la mort de Hassan al-Askari, l'un des douze imams révérés par la communauté chiite, majoritaire en Irak.
Jeudi, un tribunal pénal de Bagdad a condamné "à la peine de mort un terroriste pour l'explosion d'un mawkeb en 2014, durant le pèlerinage des deux imams" de Samarra, a annoncé le Conseil suprême de la magistrature sur son site internet. Il peut faire appel de la sentence.
Le communiqué rappelle que l'attentat s'était déroulé dans la région de Taji. Le condamné, dont l'identité n'a pas été révélée, "a filmé le drame car il était membre des groupes terroristes de Daech", ajoute le texte utilisant le pseudonyme arabe de l'EI.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie voisine, l'EI a vu son "califat" autoproclamé s'écrouler sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays.
Si les autorités irakiennes ont proclamé leur "victoire" contre l'EI fin 2017, des cellules jihadistes continuent d'attaquer sporadiquement les effectifs de l'armée et de la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées du nord de l'Irak.
Fin août, trois personnes condamnées à mort ont été pendues en Irak pour leur rôle dans un attentat de l'EI ayant fait 323 morts à Bagdad en juillet 2016.
En 2022, l'Irak a été, avec au moins 11 exécutions, le sixième pays qui exécute le plus au monde, selon un rapport publié par Amnesty International. La même année, plus de 41 peines de mort ont été prononcées, selon la même source. En 2020, plus de 45 personnes avaient été exécutées, d'après l'ONG.