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Russie : les législateurs envisagent le rétablissement de la peine de mort après l'attentat du Crocus City Hall
MOSCOU, 26 mars (Xinhua) -- Les législateurs russes discutent de la levée du moratoire sur la peine de mort dans le pays à la suite de la récente attaque terroriste meurtrière dans une salle de concert de Moscou.
Lors d'une session plénière de la Douma d'Etat, chambre basse du Parlement, le chef du Parti libéral-démocrate de Russie, Leonid Sloutski, a déclaré qu'"aujourd'hui, il n'existe pas d'autre forme de punition pour ces ordures que la peine capitale", en référence aux auteurs présumés de l'attentat.
M. Sloutski a aussi noté que l'incitation au terrorisme devrait être puni par une peine d'emprisonnement.
Le président de la Douma d'Etat, Viatcheslav Volodine, a proposé de créer un groupe de travail inter-factions afin d'analyser la législation concernant le recours à la peine de mort et la politique migratoire.
Le président du Comité de la Douma d'Etat sur le renforcement de l'Etat et la législation, Pavel Kracheninnikov, a affirmé que le comité était prêt à discuter de divers projets de loi et propositions au sujet du moratoire sur la peine de mort. Il a ajouté qu'il était particulièrement important de "garder la tête froide" au moment de prendre de telles décisions.
Selon la législation en vigueur, la peine capitale reste légale en Russie, cependant un moratoire sur la peine de mort a été institué en 1996 après que le pays a rejoint le Conseil de l'Europe, dont il a été exclu en 2022 en raison du conflit avec l'Ukraine. La Cour constitutionnelle russe a quant à elle imposé une interdiction de la peine de mort en 1999.
Le Kremlin a fait savoir lundi qu'il ne prenait actuellement part à aucune discussion sur le potentiel rétablissement de la peine de mort.
Lors d'une session plénière de la Douma d'Etat, chambre basse du Parlement, le chef du Parti libéral-démocrate de Russie, Leonid Sloutski, a déclaré qu'"aujourd'hui, il n'existe pas d'autre forme de punition pour ces ordures que la peine capitale", en référence aux auteurs présumés de l'attentat.
M. Sloutski a aussi noté que l'incitation au terrorisme devrait être puni par une peine d'emprisonnement.
Le président de la Douma d'Etat, Viatcheslav Volodine, a proposé de créer un groupe de travail inter-factions afin d'analyser la législation concernant le recours à la peine de mort et la politique migratoire.
Le président du Comité de la Douma d'Etat sur le renforcement de l'Etat et la législation, Pavel Kracheninnikov, a affirmé que le comité était prêt à discuter de divers projets de loi et propositions au sujet du moratoire sur la peine de mort. Il a ajouté qu'il était particulièrement important de "garder la tête froide" au moment de prendre de telles décisions.
Selon la législation en vigueur, la peine capitale reste légale en Russie, cependant un moratoire sur la peine de mort a été institué en 1996 après que le pays a rejoint le Conseil de l'Europe, dont il a été exclu en 2022 en raison du conflit avec l'Ukraine. La Cour constitutionnelle russe a quant à elle imposé une interdiction de la peine de mort en 1999.
Le Kremlin a fait savoir lundi qu'il ne prenait actuellement part à aucune discussion sur le potentiel rétablissement de la peine de mort.