KINSHASA, 13 septembre (Xinhua) -- Trente-sept prévenus ont été condamnés à peine de mort vendredi par le tribunal militaire de Kinshasa, dans le procès du coup d'Etat manqué du 19 mai dernier en République démocratique du Congo (RDC).
Au total, 51 personnes ont été jugées par un tribunal militaire, dont les audiences ont été retransmises à la télévision nationale. Trois sujets américains ont été condamnés à peine de mort, pour des infractions d'association de malfaiteurs, d'attentat et de terrorisme, dont Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, présumé dirigeant de cette tentative de coup d'Etat.
Une "tentative de coup d'Etat" menée par l'opposant peu connu Christian Malanga a été "étouffée dans l'œuf" le 19 mai dernier, selon l'armée de la RDC. Six personnes, dont Christian Malanga lui-même, ont été tuées.
Les putschistes ont attaqué la résidence de Vital Kamerhe, alors vice-Premier ministre, avant de s'en prendre au palais de la Nation, où se trouvent les bureaux du président Félix Tshisekedi.
Selon Sylvain Ekenge, porte-parole militaire de la RDC, les assaillants voulaient initialement s'en prendre aux résidences de Judith Suminwa, nommée début avril par le président Félix Tshisekedi comme cheffe du gouvernement, puis du ministre de la Défense de l'époque, Jean-Pierre Bemba. Mais ils n'ont pas pu "identifier le domicile" de Judith Suminwa et n'ont "pas trouvé" le deuxième chez lui.
Marcel Malanga, le fils de Christian Malanga, né dans l'Utah, aux Etats-Unis, et de deux autres Américains, ont été notifiés des charges qui pèsent contre eux dans cette audience qui a été retransmise en direct à la télévision nationale de la RDC.