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Réunion-débat biennal de haut-niveau sur la peine de mort : Déclaration de la Suisse
discours du 25 février 2025 - Département fédéral des affaires étrangères - Suisse - Suisse
[Seul le texte prononcé fait foi]
58e session du Conseil des droits de l'homme
Réunion-débat biennal de haut-niveau sur la peine de mort
Genève, le 25 février 2025 Déclaration de la Suisse
Monsieur le Président,
Nous remercions le Haut-Commissariat aux droits de l'homme pour l'organisation de cet important débat ainsi que les intervenants pour leurs contributions.
La Suisse réaffirme son opposition absolue à la peine de mort en tous lieux et en toutes circonstances. Elle rappelle que celle-ci enfreint notamment le droit à la vie et porte atteinte à la dignité humaine. Résolument engagée en faveur de son abolition, la Suisse poursuivra ses efforts pour un monde sans peine capitale.
Il est particulièrement encourageant de constater que le nombre de pays abolitionnistes, en pratique ou en droit, ne cesse de croître à travers le monde. Dans ce cadre, le pouvoir judiciaire joue un rôle clé sur la voie de l'abolition, par son interprétation des normes et son application du cadre légal.
Nous saluons la présence de la Procureure générale du Zimbabwe, Mme. Virginia Mabhiza, dont le pays a franchi une étape historique en abolissant la peine de mort en décembre dernier. Nous félicitons chaleureusement le Zimbabwe pour cette avancée majeure en matière de protection des droits de l'Homme. La Suisse en particulier se félicite d'avoir accompagné ce processus de longue haleine aux côtés des autorités politiques et judiciaires du Zimbabwe, sans oublier le rôle important de la société civile.
Madame la Procureure générale, quels conseils donneriez-vous aux pays considérés comme abolitionnistes de facto pour franchir l'étape ultime de l'inscription de l'abolition dans la loi ?
Je vous remercie.
58e session du Conseil des droits de l'homme
Réunion-débat biennal de haut-niveau sur la peine de mort
Genève, le 25 février 2025 Déclaration de la Suisse
Monsieur le Président,
Nous remercions le Haut-Commissariat aux droits de l'homme pour l'organisation de cet important débat ainsi que les intervenants pour leurs contributions.
La Suisse réaffirme son opposition absolue à la peine de mort en tous lieux et en toutes circonstances. Elle rappelle que celle-ci enfreint notamment le droit à la vie et porte atteinte à la dignité humaine. Résolument engagée en faveur de son abolition, la Suisse poursuivra ses efforts pour un monde sans peine capitale.
Il est particulièrement encourageant de constater que le nombre de pays abolitionnistes, en pratique ou en droit, ne cesse de croître à travers le monde. Dans ce cadre, le pouvoir judiciaire joue un rôle clé sur la voie de l'abolition, par son interprétation des normes et son application du cadre légal.
Nous saluons la présence de la Procureure générale du Zimbabwe, Mme. Virginia Mabhiza, dont le pays a franchi une étape historique en abolissant la peine de mort en décembre dernier. Nous félicitons chaleureusement le Zimbabwe pour cette avancée majeure en matière de protection des droits de l'Homme. La Suisse en particulier se félicite d'avoir accompagné ce processus de longue haleine aux côtés des autorités politiques et judiciaires du Zimbabwe, sans oublier le rôle important de la société civile.
Madame la Procureure générale, quels conseils donneriez-vous aux pays considérés comme abolitionnistes de facto pour franchir l'étape ultime de l'inscription de l'abolition dans la loi ?
Je vous remercie.
(Mission permanente de la Suisse auprès de l'Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève)
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- Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU tient sa réunion-débat biennale sur la peine de mort — ACTU du 25 février 2025