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21 militaires congolais condamnés à mort à Beni (Nord-Kivu)
dépêche de presse du 14 février 2005 - Agence mondiale d'information - AFP
CONGO (RDC) - Vingt-et-un militaires de la garnison de Beni, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), ont été condamnés à mort la semaine dernière pour "pillage, viol et refus d'ordre", a-t-on appris lundi auprès de l'état-major général de l'armée à Kinshasa.
Ces soldats ont été jugés par la haute cour militaire de Beni pour des crimes commis en décembre dernier dans le Nord-Kivu, où ils avaient été envoyés en renfort lors de combats dans la région de Kanyabayonga.
L'axe Beni-Kanyabayonga a été en décembre le théâtre d'affrontements entre des soldats de l'armée régulière et des militaires insurgés, opposés au redéploiement de troupes venues de Kinshasa pour sécuriser la frontière avec le Rwanda.
Outre les 21 condamnés à la peine capitale, quatre militaires ont écopé de peines allant de 10 à 20 ans de prison ferme et ont été renvoyés de l'armée, notamment pour "viol" et "refus d'ordre", selon la même source.
La population des territoires de Lubero, Rutshuru et Kanyabayonga, a témoigné de multiples exactions, parmi lesquelles de nombreux viols, commis par des militaires, insurgés comme de l'armée régulière. Des enquêtes ont été ouvertes par la section des droits de l'Homme de la Mission de l'Onu en RDC et de nombreuses plaintes ont été enregistrées.
Ces soldats ont été jugés par la haute cour militaire de Beni pour des crimes commis en décembre dernier dans le Nord-Kivu, où ils avaient été envoyés en renfort lors de combats dans la région de Kanyabayonga.
L'axe Beni-Kanyabayonga a été en décembre le théâtre d'affrontements entre des soldats de l'armée régulière et des militaires insurgés, opposés au redéploiement de troupes venues de Kinshasa pour sécuriser la frontière avec le Rwanda.
Outre les 21 condamnés à la peine capitale, quatre militaires ont écopé de peines allant de 10 à 20 ans de prison ferme et ont été renvoyés de l'armée, notamment pour "viol" et "refus d'ordre", selon la même source.
La population des territoires de Lubero, Rutshuru et Kanyabayonga, a témoigné de multiples exactions, parmi lesquelles de nombreux viols, commis par des militaires, insurgés comme de l'armée régulière. Des enquêtes ont été ouvertes par la section des droits de l'Homme de la Mission de l'Onu en RDC et de nombreuses plaintes ont été enregistrées.