WASHINGTON - Les Etats-Unis ont salué dimanche la décision "positive" de la justice libyenne, qui a ordonné un nouveau procès dans l'affaire des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens.
"Cette décision est un développement positif car elle lève le risque que la peine de mort soit appliquée", a déclaré un porte-parole du département d'Etat.
La cour suprême libyenne a "accepté le recours" des six accusés condamnés à mort le 6 mai 2004. Emprisonnés depuis près de sept ans, ils clament leur innocence et ont obtenu le soutien de l'Union européenne et des Etats-Unis.
"La communauté internationale travaille avec la Libye pour trouver une solution globale", a rappelé le porte-parole. "Comme nous l'avons déjà dit, nous pensons qu'un moyen devrait être trouvé pour permettre à ce personnel hospitalier de rentrer chez eux".
Un accord bulgaro-libyen annoncé vendredi prévoit la création d'un fonds de compensation international au bénéfice des enfants concernés et de leur famille, en partenariat avec l'Union Européenne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
"Les Etats-Unis compâtissent à la douleur des familles libyennes et continueront à soutenir les efforts pour leur porter assistance, notamment par le biais de ce nouveau fond international", a conclu le porte-parole du département d'Etat.