SAN FRANCISCO - Un juge a ordonné à la justice de Californie de modifier pour les rendre moins douloureuses les injections mortelles utilisées pour l'exécution des condamnés à mort. Cette décision n'empêchera pas l'exécution d'un détenu qui a contesté ce type de peine capitale.
Le juge fédéral Jeremy Fogel a estimé mardi que les injections actuelles risquaient d'être anti-constitutionnelles parce que douloureuses. Mais il a refusé de suspendre l'exécution le 21 février de Miochael Morales à la prison de San Quentin.
Le magistrat a toutefois conditionné cette exécution à une reformulation du cocktail mortel injecté aux condamnés à mort, ou à la présence d'un expert médical pour superviser l'exécution.
"Après avoir soigneusement étudié cette affaire, la cour conclut qu'il est nécessaire de trouver un remède qui préserve à la fois les intérêts de l'Etat en autorisant l'exécution du plaignant, mais aussi les droits constitutionnels du plaignant à ne pas être soumis à un risque exagéré de douleur extrême", a estimé le juge.
Morales avait été condamné à mort après avoir été reconnu coupable d'avoir violé et tué une adolescente de 17 ans.