Plan du site

Un fondateur du GIA remis en liberté en Algérie

dépêche de presse du 12 mars 2006 - Reuters
Pays :
peine de mort / Algérie
ALGER - Les autorités algériennes ont remis en liberté l'un des fondateurs du Groupe islamique armé (GIA), Abdelhak Layada, en vertu d'une amnistie gouvernementale destinée à promouvoir la réconciliation nationale.

Layada, également connu sous le nom d'Abou Adlane, avait été arrêté en 1993 au Maroc et condamné à mort. Selon ses proches, il a quitté dimanche la prison algéroise de Serkadji.

La GIA est responsable de massacres de civils commis lors de la vague de violence née en 1992 avec l'annulation d'élections que des islamistes radicaux étaient en passe de remporter.

Les violences ont fait quelque 150.000 morts et coûté environ 20 milliards de dollars à l'économie algérienne.

La libération d'Abdelhak Layada a été rendue possible par un décret gouvernemental qui donne en outre six mois aux rebelles encore en activité pour déposer les armes sans être inquiétés, à condition qu'ils n'aient participé à aucun massacre, viol, ou attentat à la bombe dans des lieux publics.

Le gouvernement, qui prévoit de libérer au total 2.629 prisonniers islamistes, a remis en liberté le 6 mars dernier l'ex numéro deux du Front islamique du salut (FIS, interdit), Ali Belhadj, qui était en détention pour avoir rendu hommage aux insurgés antiaméricains en Irak.
Partager…