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La France "préoccupée" par les nombreuses exécutions en Iran

dépêche de presse du 24 avril 2006 - Agence mondiale d'information - AFP
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PARIS - La France est "préoccupée" par les nombreuses exécutions qui ont lieu en Iran et appelle les autorités iraniennes "à ne pas recourir à la peine de mort et à oeuvrer à son abolition complète".

"Nous sommes préoccupés par les informations faisant état de nombreuses exécutions ces derniers jours en Iran", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi.

"Nous appelons les autorités iraniennes à ne pas recourir à la peine de mort et à oeuvrer à son abolition complète", a-t-il ajouté, en soulignant que "la France et l'Union européenne sont mobilisées de longue date en faveur de l'abolition universelle et en toutes circonstances de la peine de mort".

La pendaison pour meurtre d'un Iranien à Shiraz (sud), annoncée samedi par le quotidien Shargh, porte à au moins 43 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP basé sur des informations de presse et des témoins.

Selon Amnesty International, 94 personnes ont été exécutées en Iran en 2005.

La trahison, l'espionnage, le meurtre, l'attaque à main armée, le trafic de drogue à partir de plus de 5 kg d'opium saisis, le viol et la sodomie, l'adultère, la prostitution et l'apostasie sont passibles de la peine de mort en Iran.
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