Plan du site
Première exécution capitale depuis vingt ans [*] en Guinée équatoriale
MALABO - Les autorités équato-guinéennes ont procédé la semaine dernière à leur première exécution capitale depuis plus de vingt ans, en faisant fusiller un homme coupable de trois assassinats, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Surnommé "Maabis" ("je m'en fous" en langue fang, majoritaire dans le pays), Fernando Esono a été exécuté dans la cour de la prison d'Evinayong (centre-est) où il était incarcéré, a-t-on ajouté de même source.
De nationalité équato-guinéenne, il avait été condamné à mort en 2004 par la Cour d'appel de Malabo pour un premier meurtre. Lors d'une permission exceptionnelle accordée il y a quelques semaines, il avait pris la fuite et commis deux nouveaux assassinats pendant sa cavale.
Rattrapé par les forces de l'ordre, le meurtrier a été rapidement fusillé en exécution de sa première condamnation à mort, sans avoir toutefois été jugé pour ses deux autres crimes, a-t-on précisé de source judiciaire.
Prévue dans le code pénal équato-guinéen, la peine capitale n'a pas été appliquée, du moins publiquement, depuis plus de vingt ans dans le pays. Pendant cette période, lorsqu'elle était prononcée, elle était commuée en réclusion à perpétuité ou en peines de vingt à trente ans de prison.
La peine de mort reste toutefois fréquemment requise, comme ce fut le cas dans un récent procès de mercenaires accusés d'une tentative de coup d'Etat en mars 2004 contre le régime du président Teodoro Obiang Nguema, lui-même arrivé au pouvoir en 1979 à la faveur d'un putsch.
-------------------
[*] Contrairement à ce qu'annonce cette dépêche de presse plusieurs exécutions capitales ont eu lieu ces vingt dernières années en Guinée Equatoriale.
[note - Sophie Fotiadi]
Surnommé "Maabis" ("je m'en fous" en langue fang, majoritaire dans le pays), Fernando Esono a été exécuté dans la cour de la prison d'Evinayong (centre-est) où il était incarcéré, a-t-on ajouté de même source.
De nationalité équato-guinéenne, il avait été condamné à mort en 2004 par la Cour d'appel de Malabo pour un premier meurtre. Lors d'une permission exceptionnelle accordée il y a quelques semaines, il avait pris la fuite et commis deux nouveaux assassinats pendant sa cavale.
Rattrapé par les forces de l'ordre, le meurtrier a été rapidement fusillé en exécution de sa première condamnation à mort, sans avoir toutefois été jugé pour ses deux autres crimes, a-t-on précisé de source judiciaire.
Prévue dans le code pénal équato-guinéen, la peine capitale n'a pas été appliquée, du moins publiquement, depuis plus de vingt ans dans le pays. Pendant cette période, lorsqu'elle était prononcée, elle était commuée en réclusion à perpétuité ou en peines de vingt à trente ans de prison.
La peine de mort reste toutefois fréquemment requise, comme ce fut le cas dans un récent procès de mercenaires accusés d'une tentative de coup d'Etat en mars 2004 contre le régime du président Teodoro Obiang Nguema, lui-même arrivé au pouvoir en 1979 à la faveur d'un putsch.
-------------------
[*] Contrairement à ce qu'annonce cette dépêche de presse plusieurs exécutions capitales ont eu lieu ces vingt dernières années en Guinée Equatoriale.
[note - Sophie Fotiadi]