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Iran: quatre hommes condamnés à mort pour des incidents à Ahvaz
TEHERAN - Quatre hommes accusés d'avoir été impliqués dans des violences survenues dans la ville d'Ahvaz, dans le sud-ouest de l'Iran, ont été condamnés à la peine de mort, a annoncé mardi à l'AFP l'avocat de l'un d'eux.
"Un de mes clients, Zamen Bavi, a reçu la peine de mort par un tribunal d'Ahvaz avec trois autres accusés", a dit Saleh Nikbakht, en indiquant qu'il entendait faire appel de la sentence.
Les quatre hommes ont été reconnus coupables d'avoir entreposé en cachette des bombes, selon l'avocat, qui a estimé qu'un tel acte "ne justifie pas la peine de mort".
Zamen Bavi, 28 ans, avait caché sept bombes artisanales avec une minuterie, mais les avait désarmées avant son arrestation, a affirmé l'avocat.
Les condamnés sont au nombre des quelque 75 personnes que les autorités iraniennes ont annoncé avoir interpellé à la suite d'une série d'attentats meurtriers survenus dans la ville d'Ahvaz, dans la province du Khouzestan, dans l'année écoulée.
Selon l'avocat, six autres personnes ,"Mohsen Bavi, Sohrab Bavi, Hani Bavi, Moslem Bavi et Assad Bavi, et d'autres accusés, ont reçu des peines de prison allant de 11 à 30 ans dans cette affaire".
Il a remarqué que ses clients appartenaient tous à une famille d'Iraniens arabes.
Frontalier de l'Irak, le Khouzestan compte une population à près de 50% arabe, alors que ces derniers représentent seulement 3% des 69 millions d'Iraniens, qui sont majoritairement persanophones.
Un des accusés, Mohsen Bavi, avait moins de 18 ans au moment de son arrestation, selon M. Nikbakht, qui affirme avoir obtenu que son cas soit rejugé par un tribunal pour jeunes.
Huit personnes avaient été tuées et 45 blessés dans un double attentat à la bombe le 24 janvier à Ahvaz. La ville, qui avait été le théâtre d'émeutes à caractère inter-ethnique en avril 2005, avait aussi subi un autre double attentat à la bombe en octobre, qui avait tué six personnes.
Deux Iraniens arabes, Ali Affraoui et Mehdi Navasseri, des séparatistes arabes selon la justice, ont été pendus en public après avoir été reconnus coupables de cet acte.
Les autorités iraniennes ont accusé les forces britanniques stationnées dans le sud de l'Irak voisin de soutenir les responsables de ces actes. Londres a démenti toute implication.
"Un de mes clients, Zamen Bavi, a reçu la peine de mort par un tribunal d'Ahvaz avec trois autres accusés", a dit Saleh Nikbakht, en indiquant qu'il entendait faire appel de la sentence.
Les quatre hommes ont été reconnus coupables d'avoir entreposé en cachette des bombes, selon l'avocat, qui a estimé qu'un tel acte "ne justifie pas la peine de mort".
Zamen Bavi, 28 ans, avait caché sept bombes artisanales avec une minuterie, mais les avait désarmées avant son arrestation, a affirmé l'avocat.
Les condamnés sont au nombre des quelque 75 personnes que les autorités iraniennes ont annoncé avoir interpellé à la suite d'une série d'attentats meurtriers survenus dans la ville d'Ahvaz, dans la province du Khouzestan, dans l'année écoulée.
Selon l'avocat, six autres personnes ,"Mohsen Bavi, Sohrab Bavi, Hani Bavi, Moslem Bavi et Assad Bavi, et d'autres accusés, ont reçu des peines de prison allant de 11 à 30 ans dans cette affaire".
Il a remarqué que ses clients appartenaient tous à une famille d'Iraniens arabes.
Frontalier de l'Irak, le Khouzestan compte une population à près de 50% arabe, alors que ces derniers représentent seulement 3% des 69 millions d'Iraniens, qui sont majoritairement persanophones.
Un des accusés, Mohsen Bavi, avait moins de 18 ans au moment de son arrestation, selon M. Nikbakht, qui affirme avoir obtenu que son cas soit rejugé par un tribunal pour jeunes.
Huit personnes avaient été tuées et 45 blessés dans un double attentat à la bombe le 24 janvier à Ahvaz. La ville, qui avait été le théâtre d'émeutes à caractère inter-ethnique en avril 2005, avait aussi subi un autre double attentat à la bombe en octobre, qui avait tué six personnes.
Deux Iraniens arabes, Ali Affraoui et Mehdi Navasseri, des séparatistes arabes selon la justice, ont été pendus en public après avoir été reconnus coupables de cet acte.
Les autorités iraniennes ont accusé les forces britanniques stationnées dans le sud de l'Irak voisin de soutenir les responsables de ces actes. Londres a démenti toute implication.