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Exécution d'un condamné à mort au Texas
dépêche de presse du 8 novembre 2006 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
WASHINGTON
Un homme de 33 ans, Willie Shannon, condamné à mort pour avoir tué un homme dont il voulait voler la voiture, a été exécuté mercredi par injection létale dans une prison de Huntsville, au Texas (sud), a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires de cet Etat.
Il est le 51e condamné exécuté cette année aux Etats-Unis, où plus de 3.300 personnes attendent dans les couloirs de la mort, selon le Centre d'information sur la peine de mort (DPIC).
Il a été déclaré mort à 18H24 locales (OOH24 GMT) jeudi, huit minutes après le début de l'injection mortelle. Cette injection consiste en l'administration successive de trois produits: le premier endort, le deuxième paralyse, et le troisième provoque un arrêt cardiaque. Si le premier produit est mal administré et que le condamné reste conscient, les deux suivants sont extrêmement douloureux, mais le condamné, paralysé par le deuxième produit, ne peut pas l'exprimer.
"C'était un accident. Dieu connaît la vérité", a dit Shannon en s'adressant aux enfants de sa victime qui assistaient à l'exécution. "Je n'ai ni colère, ni peur", a-t-il ajouté.
Un homme de 33 ans, Willie Shannon, condamné à mort pour avoir tué un homme dont il voulait voler la voiture, a été exécuté mercredi par injection létale dans une prison de Huntsville, au Texas (sud), a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires de cet Etat.
Il est le 51e condamné exécuté cette année aux Etats-Unis, où plus de 3.300 personnes attendent dans les couloirs de la mort, selon le Centre d'information sur la peine de mort (DPIC).
Il a été déclaré mort à 18H24 locales (OOH24 GMT) jeudi, huit minutes après le début de l'injection mortelle. Cette injection consiste en l'administration successive de trois produits: le premier endort, le deuxième paralyse, et le troisième provoque un arrêt cardiaque. Si le premier produit est mal administré et que le condamné reste conscient, les deux suivants sont extrêmement douloureux, mais le condamné, paralysé par le deuxième produit, ne peut pas l'exprimer.
"C'était un accident. Dieu connaît la vérité", a dit Shannon en s'adressant aux enfants de sa victime qui assistaient à l'exécution. "Je n'ai ni colère, ni peur", a-t-il ajouté.