TALLAHASSEE (REUTERS) - Les adversaires de la peine de mort ont demandé jeudi à la Cour suprême de Floride d'en finir avec les injections mortelles, après le cas d'un condamné qui a mis 34 minutes pour mourir et qui, selon des témoins, semblait souffrir particulièrement.
Angel Diaz, condamné à mort pour le meurtre en 1979 d'un directeur d'une boîte de strip-tease de Miami, est décédé mercredi après une injection de substances utilisées par la Floride et d'autres Etats pour les injections létales.
Les responsables pénitentiaires ont dû administrer à Diaz deux doses et le condamné, selon les dires de témoins, grimaçait, cherchait son souffle et se tordait, alors que normalement, les produits utilisés conduisent à la mort en quelques minutes.
Les parlementaires de Floride avaient décidé de passer aux injections en 2000 pour les peines capitales, à la suite d'une série d'exécutions à problèmes avec la chaise électrique. Lors de l'incident le plus grave, des flammes étaient sorties de la tête d'un détenu lors de son exécution, en 1997.