Plan du site
Saddam pourrait être exécuté dès samedi
dépêche de presse du 26 décembre 2006 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
Crawford - La Maison-Blanche s'attend à une exécution très prochaine de Saddam Hussein, «peut-être» dès samedi, a déclaré jeudi un haut responsable de l'administration américaine sous couvert de l'anonymat.
Ce responsable a dit avoir reçu des Américains à Bagdad des indications selon lesquelles «cela ne (serait) pas ce soir, heure américaine, ou demain, leur heure à eux, ce sera peut-être un jour de plus».
Ce responsable a cependant souligné que la décision appartenait au gouvernement irakien.
Il s'exprimait à Crawford (Texas, sud) où le président George W. Bush s'est retiré dans son ranch pour passer les derniers jours de l'année et où il a poursuivi jeudi l'élaboration d'une nouvelle stratégie en Irak en réunissant les plus hauts dirigeants de l'administration.
Le responsable s'attend à ce que l'exécution de Saddam Hussein donne lieu à de nouvelles violences.
«Toutes les raisons sont bonnes pour commettre des violences», a-t-il dit.
Le Haut tribunal pénal irakien a publié jeudi l'arrêt rejetant l'appel de l'ancien dictateur et ordonnant sa condamnation à mort pour «crime contre l'humanité».
Saddam Hussein peut être pendu à tout moment d'ici à fin janvier.
Sans se prononcer sur la décision elle-même, la Maison-Blanche juge que la la condamnation à mort par pendaison de Saddam Hussein «fera date dans les efforts que mènent les Irakiens pour remplacer la loi d'un tyran par l'État de droit», et que l'ancien président a eu droit à un procès équitable.
Les musulmans fêtent à partir de samedi l'Aïd al-Adha (la fête du Sacrifice également nommée Aïd al-Kebir, la Grande Fête). Ce jour-là, chaque chef de famille musulman est tenu de sacrifier un mouton, en souvenir du geste du patriarche Ibrahim (Abraham) qui, selon le Coran, était sur le point d'égorger son fils Ismaïl, sur ordre de Dieu, lorsque ce dernier lui a envoyé un mouton voué au sacrifice pour épargner son fils.
Ce responsable a dit avoir reçu des Américains à Bagdad des indications selon lesquelles «cela ne (serait) pas ce soir, heure américaine, ou demain, leur heure à eux, ce sera peut-être un jour de plus».
Ce responsable a cependant souligné que la décision appartenait au gouvernement irakien.
Il s'exprimait à Crawford (Texas, sud) où le président George W. Bush s'est retiré dans son ranch pour passer les derniers jours de l'année et où il a poursuivi jeudi l'élaboration d'une nouvelle stratégie en Irak en réunissant les plus hauts dirigeants de l'administration.
Le responsable s'attend à ce que l'exécution de Saddam Hussein donne lieu à de nouvelles violences.
«Toutes les raisons sont bonnes pour commettre des violences», a-t-il dit.
Le Haut tribunal pénal irakien a publié jeudi l'arrêt rejetant l'appel de l'ancien dictateur et ordonnant sa condamnation à mort pour «crime contre l'humanité».
Saddam Hussein peut être pendu à tout moment d'ici à fin janvier.
Sans se prononcer sur la décision elle-même, la Maison-Blanche juge que la la condamnation à mort par pendaison de Saddam Hussein «fera date dans les efforts que mènent les Irakiens pour remplacer la loi d'un tyran par l'État de droit», et que l'ancien président a eu droit à un procès équitable.
Les musulmans fêtent à partir de samedi l'Aïd al-Adha (la fête du Sacrifice également nommée Aïd al-Kebir, la Grande Fête). Ce jour-là, chaque chef de famille musulman est tenu de sacrifier un mouton, en souvenir du geste du patriarche Ibrahim (Abraham) qui, selon le Coran, était sur le point d'égorger son fils Ismaïl, sur ordre de Dieu, lorsque ce dernier lui a envoyé un mouton voué au sacrifice pour épargner son fils.