Rappelant son opposition à la peine de mort, Ségolène Royal a exprimé «un sentiment indéfinissable de dégoût» après la pendaison de l'ancien président irakien Saddam Hussein samedi avant l'aube.
«Je suis opposée à la peine de mort, fût-ce pour un dictateur abominable», déclare la candidate socialiste à la présidentielle dans un entretien à paraître dans le «Journal du Dimanche».
«De plus je m'interroge», ajoute Mme Royal. «Quel retentissement profond vont avoir sur une partie de la population irakienne les images de cette exécution diffusées dans le monde entier?»
«C'est ajouter l'humiliation à la honte», souligne-t-elle. «Il ne faudrait pas que la manipulation de ces images finisse par créer un sentiment de solidarité avec un dictateur dont les actes sont définitivement indéfendables».