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Irak : Le gouvernement «déterminé» à exécuter deux proches de Saddam
Bagdad - Le gouvernement irakien est «déterminé» à exécuter dans les prochains jours deux anciens dirigeants du régime de Saddam Hussein, condamnés à mort en même temps que l'ancien président pendu le 30 décembre, a-t-on appris mardi de source officielle.
«Il y a des choses techniques à régler. Le gouvernement est déterminé à appliquer les sentences prononcées par la justice irakienne» contre Barzan al-Tikriti et Awad al-Bandar, a déclaré au cours d'une conférence de presse le porte-parole du premier ministre Nouri al-Maliki, Ali al-Dabbagh.
«Nous allons les exécuter dans quelques jours. Je ne peux pas vous donner de date, mais le premier ministre prendra une décision dans les prochains jours», a précisé M. Dabbagh.
Le demi-frère de Saddam Hussein, Barzan al-Tikriti, ex-chef des services secrets, et Awad al-Bandar, ancien président du tribunal révolutionnaire, ont été condamnés à la peine capitale le 5 novembre avec Saddam Hussein pour le massacre de 148 villageois chiites dans les années 1980.
L'ex-dictateur a été pendu le premier jour de l'Aïd al-Adha, la fête musulmane du sacrifice, dans une caserne du nord de Bagdad.
Prévue le jour même, l'exécution de Barzan al-Tikriti et d'Awad al-Bandar avait été ajournée au dernier moment. Depuis, elle est restée en suspens en raison des pressions internationales liées à la diffusion sur internet d'une vidéo pirate de la pendaison de Saddam Hussein.
Une vidéo officielle, tournée quelques instants avant l'exécution de Saddam Hussein, qui semblait très digne, avait été diffusée à la télévision. Sans bande sonore, elle ne montrait pas la pendaison en elle-même.
Mais une vidéo pirate, réalisée avec un téléphone portable et diffusée sur internet, avait vite révélé que Saddam Hussein avait été insulté et pris à partie jusqu'à ses derniers instants.
Ce film a profondément choqué les sunnites irakiens et a suscité de nombreuses critiques au sein de la communauté internationale, en particulier dans les pays arabes.
Le premier ministre avait ordonné une enquête sur cette vidéo pirate. Dans ce cadre, deux employés du ministère de la Justice, des «gardes» présents lors de la pendaison, ont été arrêtés, sans qu'on sache précisément de quoi ils sont accusés.
«Le gouvernement irakien n'accepte aucune insulte à l'encontre de quelqu'un qui va être exécuté, même s'il s'agit de Saddam», a commenté à ce propos le porte-parole du premier ministre.
«Il ne s'agit que de comportements individuels», a affirmé M. Dabbagh, soulignant que les deux personnes arrêtées avaient été «déférées devant la justice» et que «le gouvernement n'interférait pas dans le système judiciaire».
«Le fait d'avoir filmé l'exécution ne pose pas problème. Par contre, les insultes et la diffusion de la vidéo sur internet en sont un», a-t-il encore dit.
Le procureur du Haut tribunal pénal irakien, présent au moment de la pendaison, a affirmé qu'il avait vu deux «hautes personnalités» filmer la scène sur leur téléphone portable, sans toutefois les identifier nommément.
Mardi, une troisième vidéo, probablement filmée à l'aide d'un téléphone portable, était disponible sur internet. D'une durée de 27 secondes, elles montre le corps de Saddam Hussein recouvert d'un linceul sur un brancard, avec une profonde entaille sanguinolente au cou.
«Il y a des choses techniques à régler. Le gouvernement est déterminé à appliquer les sentences prononcées par la justice irakienne» contre Barzan al-Tikriti et Awad al-Bandar, a déclaré au cours d'une conférence de presse le porte-parole du premier ministre Nouri al-Maliki, Ali al-Dabbagh.
«Nous allons les exécuter dans quelques jours. Je ne peux pas vous donner de date, mais le premier ministre prendra une décision dans les prochains jours», a précisé M. Dabbagh.
Le demi-frère de Saddam Hussein, Barzan al-Tikriti, ex-chef des services secrets, et Awad al-Bandar, ancien président du tribunal révolutionnaire, ont été condamnés à la peine capitale le 5 novembre avec Saddam Hussein pour le massacre de 148 villageois chiites dans les années 1980.
L'ex-dictateur a été pendu le premier jour de l'Aïd al-Adha, la fête musulmane du sacrifice, dans une caserne du nord de Bagdad.
Prévue le jour même, l'exécution de Barzan al-Tikriti et d'Awad al-Bandar avait été ajournée au dernier moment. Depuis, elle est restée en suspens en raison des pressions internationales liées à la diffusion sur internet d'une vidéo pirate de la pendaison de Saddam Hussein.
Une vidéo officielle, tournée quelques instants avant l'exécution de Saddam Hussein, qui semblait très digne, avait été diffusée à la télévision. Sans bande sonore, elle ne montrait pas la pendaison en elle-même.
Mais une vidéo pirate, réalisée avec un téléphone portable et diffusée sur internet, avait vite révélé que Saddam Hussein avait été insulté et pris à partie jusqu'à ses derniers instants.
Ce film a profondément choqué les sunnites irakiens et a suscité de nombreuses critiques au sein de la communauté internationale, en particulier dans les pays arabes.
Le premier ministre avait ordonné une enquête sur cette vidéo pirate. Dans ce cadre, deux employés du ministère de la Justice, des «gardes» présents lors de la pendaison, ont été arrêtés, sans qu'on sache précisément de quoi ils sont accusés.
«Le gouvernement irakien n'accepte aucune insulte à l'encontre de quelqu'un qui va être exécuté, même s'il s'agit de Saddam», a commenté à ce propos le porte-parole du premier ministre.
«Il ne s'agit que de comportements individuels», a affirmé M. Dabbagh, soulignant que les deux personnes arrêtées avaient été «déférées devant la justice» et que «le gouvernement n'interférait pas dans le système judiciaire».
«Le fait d'avoir filmé l'exécution ne pose pas problème. Par contre, les insultes et la diffusion de la vidéo sur internet en sont un», a-t-il encore dit.
Le procureur du Haut tribunal pénal irakien, présent au moment de la pendaison, a affirmé qu'il avait vu deux «hautes personnalités» filmer la scène sur leur téléphone portable, sans toutefois les identifier nommément.
Mardi, une troisième vidéo, probablement filmée à l'aide d'un téléphone portable, était disponible sur internet. D'une durée de 27 secondes, elles montre le corps de Saddam Hussein recouvert d'un linceul sur un brancard, avec une profonde entaille sanguinolente au cou.