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Prison à vie pour Einhorn pour le meurtre de sa compagne
PHILADELPHIE (Reuters) - L'ex-gourou hippie américain Ira Einhorn, extradé l'an dernier de France vers les Etats-Unis après avoir joué au chat et à la souris avec les autorités pendant 20 ans, a été condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de sa compagne Holly Maddux en 1977.
Einhorn n'a pas montré de réaction à l'énoncé du verdict du tribunal de Philadelphie. Il n'a rien voulu déclarer mais l'un de ses avocats a indiqué qu'il continuerait à clamer son innocence et qu'il projetait de faire appel.
Le jury, composé de six hommes et six femmes, l'a jugé à l'unanimité coupable d'homicide volontaire pour avoir battu à mort sa compagne avant d'enfermer son cadavre dans une malle restée 18 mois dans un placard.
Les procureurs ont affirmé qu'Einhorn avait tué sa compagne car elle souhaitait mettre un terme à leur liaison de cinq ans.
Arrêté en mars 1979, il s'était soustrait à la justice à la veille de son procès, avant de s'enfuir vers la France où il a vécu durant 20 ans. Ayant obtenu l'assurance qu'il n'encourrait pas la peine de mort, les autorités françaises avaient accepté de l'extrader à l'été 2001.
Après une première condamnation par contumace à la prison à vie prononcée en 1993, Einhorn s'était vu accorder en novembre le droit d'être rejugé.
Einhorn n'a pas montré de réaction à l'énoncé du verdict du tribunal de Philadelphie. Il n'a rien voulu déclarer mais l'un de ses avocats a indiqué qu'il continuerait à clamer son innocence et qu'il projetait de faire appel.
Le jury, composé de six hommes et six femmes, l'a jugé à l'unanimité coupable d'homicide volontaire pour avoir battu à mort sa compagne avant d'enfermer son cadavre dans une malle restée 18 mois dans un placard.
Les procureurs ont affirmé qu'Einhorn avait tué sa compagne car elle souhaitait mettre un terme à leur liaison de cinq ans.
Arrêté en mars 1979, il s'était soustrait à la justice à la veille de son procès, avant de s'enfuir vers la France où il a vécu durant 20 ans. Ayant obtenu l'assurance qu'il n'encourrait pas la peine de mort, les autorités françaises avaient accepté de l'extrader à l'été 2001.
Après une première condamnation par contumace à la prison à vie prononcée en 1993, Einhorn s'était vu accorder en novembre le droit d'être rejugé.