GENEVE (AP) - La haute commissaire aux droits de l'Homme des Nations unies a contesté officiellement jeudi la possibilité pour le Haut tribunal irakien de condamner à mort, en appel, l'ancien vice-président irakien Taha Yassin Ramadan.
Il avait initialement écopé d'une peine de prison à perpétuité pour son implication dans le massacre en 1982 de 148 chiites à Doujaïl. Saddam Hussein, condamné à mort dans la même affaire, a été pendu le 30 décembre. Barzan Ibrahim, son demi-frère, et Awad Hamed al-Bandar, ancien chef du Tribunal révolutionnaire irakien, ont subi le même sort le 15 janvier.
Selon un communiqué du HCR, la haute commissaire Louise Arbour a fait valoir que l'exécution de Taha Yassin Ramadan serait illégale car la peine de mort ne peut être infligée que si le procès et l'appel respectent les règles du droit international.