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Maroc : Le meurtrier d'un diplomate européen condamné à mort
MAROC - 20 février 2007 - AFP - Le meurtrier du conseiller politique à la délégation au Maroc de la Commission européenne (UE) et de son épouse a été condamné à mort mardi par la cour d'appel de Salé, a-t-on indiqué de source judicaire.
L'Italien Alessandro Missir Di Lusignano et son épouse, la Belge Ariane Lagasse de Locht, avaient été retrouvés morts le 19 septembre dans leur villa au quartier Riyad à Rabat.
Karim Zimach, 25 ans était accusé de les avoir assassinés à l'arme blanche alors que leurs quatre enfants, âgés de quatre à neuf ans, se trouvaient à la maison.
L'aîné a vu le meurtrier et lui a même parlé.
Il avait été appréhendé le lendemain du crime à Rabat au volant de la voiture qu'il avait volée au couple. Il avait avoué à la police ce double meurtre lors d'un cambriolage. Selon l'enquête de la police, le prévenu était sous l'effet de la drogue.
Il était poursuivi pour "homicide volontaire avec préméditation", "vol qualifié", "consommation et trafic de stupéfiants".
Me Mohamed Hilal, avocat du principal accusé, avait demandé à la cour d'accorder à son client les "circonstances atténuantes" car il n'avait pas "l'intention" de commettre ce double meurtre.
Selon lui, son client n'était pas en pleine possession de ses capacités mentales au moment du crime, puisqu'il agissait sous "l'effet des stupéfiants".
Pour sa part, la représentation de l'UE à Rabat qui s'est constituée partie civile, a obtenu un dirham symbolique de dommages et intérêts.
Accusées de "recel et prostitution", deux complices, Bahija Saadi, a été condamnée à cinq mois d'emprisonnement assortis d'une amende de 500 dirhams (45 euros) et Latifa Stiti a écopé d'une peine de trois mois de prison avec sursis. Un autre prévenu Mohamed Bouzidi a été acquitté.
Les tribunaux marocains continuent à prononcer des condamnations à la peine de mort. Mais aucune de ces sentences n'a été exécutée depuis 1994, après l'exécution d'un commissaire de police condamné pour de nombreux viols. Le Maroc compte au total 131 condamnés à mort dont sept femmes.
L'Italien Alessandro Missir Di Lusignano et son épouse, la Belge Ariane Lagasse de Locht, avaient été retrouvés morts le 19 septembre dans leur villa au quartier Riyad à Rabat.
Karim Zimach, 25 ans était accusé de les avoir assassinés à l'arme blanche alors que leurs quatre enfants, âgés de quatre à neuf ans, se trouvaient à la maison.
L'aîné a vu le meurtrier et lui a même parlé.
Il avait été appréhendé le lendemain du crime à Rabat au volant de la voiture qu'il avait volée au couple. Il avait avoué à la police ce double meurtre lors d'un cambriolage. Selon l'enquête de la police, le prévenu était sous l'effet de la drogue.
Il était poursuivi pour "homicide volontaire avec préméditation", "vol qualifié", "consommation et trafic de stupéfiants".
Me Mohamed Hilal, avocat du principal accusé, avait demandé à la cour d'accorder à son client les "circonstances atténuantes" car il n'avait pas "l'intention" de commettre ce double meurtre.
Selon lui, son client n'était pas en pleine possession de ses capacités mentales au moment du crime, puisqu'il agissait sous "l'effet des stupéfiants".
Pour sa part, la représentation de l'UE à Rabat qui s'est constituée partie civile, a obtenu un dirham symbolique de dommages et intérêts.
Accusées de "recel et prostitution", deux complices, Bahija Saadi, a été condamnée à cinq mois d'emprisonnement assortis d'une amende de 500 dirhams (45 euros) et Latifa Stiti a écopé d'une peine de trois mois de prison avec sursis. Un autre prévenu Mohamed Bouzidi a été acquitté.
Les tribunaux marocains continuent à prononcer des condamnations à la peine de mort. Mais aucune de ces sentences n'a été exécutée depuis 1994, après l'exécution d'un commissaire de police condamné pour de nombreux viols. Le Maroc compte au total 131 condamnés à mort dont sept femmes.