LIBYE - 11 juillet 2007 - AFP - La Cour suprême libyenne a confirmé mercredi les peines de mort pour les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés à mort en Libye pour propagation du virus du sida.
Mardi soir, la Fondation Kadhafi, une association caritative présidée par Seif Al-Islam Kadhafi, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, avait cependant annoncé que les familles des enfants morts ou malades avaient accepté des compensations financières.
"Nous sommes parvenus à un compromis acceptable avec les familles. Les détails de cet accord seront annoncés dans les prochaines heures", avait déclaré à l'AFP Salah Abdessalem, le directeur de la Fondation Kadhafi, qui conduit les négociations pour une solution.
L'audience de mercredi a duré cinq minutes et s'est tenue en l'absence des six accusés.
"Au nom du peuple, la cour a décidé de ne pas accepter l'appel présenté par les accusés et confirme la peine de mort à leur encontre", a déclaré le président de la cour Fathi Dahane.
Cette cour avait mis son jugement en délibéré à l'issue de l'audience du 20 juin. Le procureur avait alors requis la confirmation de la peine de mort à l'encontre des six condamnés, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés.
Les journalistes couvrant le procès étaient installés dans une salle attenante à celle du tribunal et suivaient le procès à la télévision.
Les infirmières Kristiana Valtcheva, Nassia Nenova, Valia Tcherveniachka, Valentina Siropoulo et Snejana Dimitrova ainsi que le médecin Achraf Joumaa Hajouj, sont détenus depuis 1999.