RYAD - Deux Ethiopiens reconnus coupables de meurtre et un Saoudien condamné pour trafic de drogue, ont été décapités au sabre mercredi en Arabie saoudite, portant à 77 le nombre d'exécutions dans le royaume depuis le début de l'année.
Ali Mohammad Ali et Adel Adam Aman avaient été condamnés à mort pour vol à main armée dans un bureau de télécommunications, qu'ils ont attaqué de nuit dans une opération préméditée, tuant par balles un employé du bureau, le Saoudien Khaled Bakhch, a précisé le ministère saoudien de l'Intérieur dans un communiqué publié par l'agence officielle Spa.
Les deux Ethiopiens ont été exécutés dans la région de Djeddah, sur la mer Rouge, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.
En outre, un Saoudien, Jalal Al-Marhoun, a été exécuté dans la région d'Al-Jawf (nord) après avoir été condamné à mort pour avoir introduit du haschich dans le royaume, a indiqué le ministère dans un autre communiqué.
Ces décapitations portent à 77 le nombre d'exécutions annoncées par le gouvernement depuis le début 2007, plus que le double du nombre d'exécutions pour toute l'année 2006 (37), selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.
En 2005, 83 personnes ont été exécutées et 35 l'année précédente.
Les exécutions sont généralement publiques en Arabie saoudite, pays qui applique à la lettre la charia, la loi islamique.
Les viols, meurtres, vols à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale.