Plan du site
RDCongo: les meurtriers présumés d'un journaliste condamnés à mort
dépêche de presse du 25 août 2007 - Agence mondiale d'information - AFP
Trois meurtriers présumés du journaliste congolais Louis Bapuwa Mwamba, abattu en juillet 2006 à Kinshasa, ont été condamnés vendredi à la peine de mort par un tribunal militaire, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Un ex-militaire déserteur des Forces armées zaïroises, Vungu Mbembo, ainsi que des deux civils, Nkunku Makwala et Mangwene Lowayi, étaient poursuivis depuis le 1er juin devant le tribunal militaire de garnison de Matete (est de Kinshasa) pour "meurtre", "association de malfaiteurs", "vol à mains armées", "vol d'armes" et "extorsions".
Ils ont tous trois écopé de la peine capitale, tandis qu'un complice, Suami Sumbu, poursuivi pour "détention illégale d'armes", a été condamné à 20 ans de prison.
Ces condamnations sont exactement conformes aux réquisitions prononcées le 9 août par le ministère public.
Les quatre accusés avaient été arrêtés fin juillet 2006 à Matadi, à 365 km au sud-ouest de Kinshasa, en possession d'un fusil automatique.
Dans la nuit du 3 juillet 2006, les agresseurs s'étaient introduits dans la résidence de Louis Bapuwa Mwamba, 64 ans, à Matete, un quartier populaire de Kinshasa, où le journaliste vivait avec l'un de ses neveux.
Atteint d'une balle à la jambe, Bapuwa Mwamba était mort d'une hémorragie avant d'être transporté à l'hôpital. Ses agresseurs s'étaient enfuis en emportant des téléphones mobiles.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient dénoncé "l'absence au procès du principal témoin du crime" et "la non inculpation d'un autre détenu" mis en cause par le témoin absent.
Pour les parties civiles, le procès n'a pas permis de faire éclater "toute la vérité".
"Il reste des zones d'ombres. Comment expliquer que ces criminels, qui avaient déjà visité le domicile de Bapuwa en mars, soient revenus en juillet?", a déclaré à l'AFP Me Jean-Joseph Mukendi, avocat de la famille de la victime.
Ancien correspondant de Jeune Afrique Economie à Paris, Louis Bapuwa Mwamba était rentré à Kinshasa en octobre 2005, après 23 ans d'exil en France. Il travaillait pour plusieurs journaux de la capitale, notamment le quotidien d'opposition Le Phare.
Un ex-militaire déserteur des Forces armées zaïroises, Vungu Mbembo, ainsi que des deux civils, Nkunku Makwala et Mangwene Lowayi, étaient poursuivis depuis le 1er juin devant le tribunal militaire de garnison de Matete (est de Kinshasa) pour "meurtre", "association de malfaiteurs", "vol à mains armées", "vol d'armes" et "extorsions".
Ils ont tous trois écopé de la peine capitale, tandis qu'un complice, Suami Sumbu, poursuivi pour "détention illégale d'armes", a été condamné à 20 ans de prison.
Ces condamnations sont exactement conformes aux réquisitions prononcées le 9 août par le ministère public.
Les quatre accusés avaient été arrêtés fin juillet 2006 à Matadi, à 365 km au sud-ouest de Kinshasa, en possession d'un fusil automatique.
Dans la nuit du 3 juillet 2006, les agresseurs s'étaient introduits dans la résidence de Louis Bapuwa Mwamba, 64 ans, à Matete, un quartier populaire de Kinshasa, où le journaliste vivait avec l'un de ses neveux.
Atteint d'une balle à la jambe, Bapuwa Mwamba était mort d'une hémorragie avant d'être transporté à l'hôpital. Ses agresseurs s'étaient enfuis en emportant des téléphones mobiles.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient dénoncé "l'absence au procès du principal témoin du crime" et "la non inculpation d'un autre détenu" mis en cause par le témoin absent.
Pour les parties civiles, le procès n'a pas permis de faire éclater "toute la vérité".
"Il reste des zones d'ombres. Comment expliquer que ces criminels, qui avaient déjà visité le domicile de Bapuwa en mars, soient revenus en juillet?", a déclaré à l'AFP Me Jean-Joseph Mukendi, avocat de la famille de la victime.
Ancien correspondant de Jeune Afrique Economie à Paris, Louis Bapuwa Mwamba était rentré à Kinshasa en octobre 2005, après 23 ans d'exil en France. Il travaillait pour plusieurs journaux de la capitale, notamment le quotidien d'opposition Le Phare.