Le Texas, l'Etat américain le plus actif en terme de peine de mort, a exécuté un autre détenu mardi. La cour suprême américaine avait cependant accepté un peu plus tôt d'examiner les recours de deux condamnés à mort contestant la constitutionnalité des exécutions par injection.
Agé de 49 ans, Michael Richard, a été exécuté mardi pour avoir tué, en 1986, Marguerite Lucille Dixon, une nourrice de 53 ans, mère de sept enfants. M.Richard avait été relâché après un deuxième séjour en prison, huit semaines seulement avant que Lucille Dixon soit violée et tuée chez elle.
Une autre exécution doit avoir lieu jeudi au Texas. Il s'agira de la 27e de l'année dans cet Etat des Etats-Unis.
Les responsables locaux ont affirmé que l'annonce faite par la cour suprême américaine n'avait pas affecté le programme de l'Etat. "Nous allons poursuivre avec notre interprétation de la loi", a ainsi affirmé le gouverneur Rick Perry.
Après l'annonce de la cour suprême, les avocats de Michael Richard ont demandé à la justice d'arrêter son exécution, mais la cour a rejeté cet appel.
Dix des 37 Etats qui utilisent le cocktail mortel ont suspendu son usage, des détenus du couloir de la mort ayant argué que si le condamné ne recevait pas suffisamment d'anesthésiant, il souffrirait atrocement sans pouvoir hurler. Mais il est peu probable que le Texas cesse ses injections létales sauf si la cour suprême décrète cet acte illégal.