La France, qui rappelle son engagement constant en faveur de l'abolition de la peine de mort, condamne l'exécution le 5 décembre, en dépit de multiples interventions de l'Union européenne, de M. Makwan Mouloudzadeh qui avait été condamné à mort pour un crime qu'il aurait commis à l'âge de 13 ans.
La France regrette que l'Iran n'ait pas respecté ses obligations internationales au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et de la Convention relative aux droits de l'enfant, qui interdisent tous deux sans ambiguïté l'exécution de mineurs ou de personnes condamnées pour des crimes commis alors qu'elles étaient mineures.
Nous exhortons l'Iran à mettre un terme aux exécutions de mineurs pour lesquelles il détient le triste record mondial, et à proscrire de façon générale la peine capitale.