RIO DE JANEIRO, (Reuters) 29 juin - La France souhaite que la peine de mort ne soit pas appliquée contre le leader du PKK Abdullah Öcalan et que cette peine soit commuée, a déclaré mardi le président Jacques Chirac.
"La France, comme les pays européens et bien d'autres, souhaite que la peine "de mort" si elle est confirmée ne soit pas exécutée et qu'elle soit commuée en une autre peine qu'il appartient à la justice de déterminer", a t-il déclaré.
Au cours d'une conférence de presse à Rio à l'issue du sommet entre l'Union européenne et l'Amérique Latine, Jacques Chirac a rappelé que "la France a toujours condamné le terrorisme sous toutes ses formes" et que "personne ne peut contester le caractère terroriste de l'action qu'a menée Ocalan pendant longtemps".
"La France comme tous les pays européens condamne la peine de mort", a t-il ajouté en soulignant qu'il avait lui même fait partie d'"une minorité" qui en a voté l'abolition en 1981.