La première exécution de la peine capitale par injection intraveineuse d'une dose mortelle de médicament doit avoir lieu la semaine prochaine par décision de la Cour de l'Oklahoma (Etats-Unis).
Quel que soit la méthode imposée par un Etat pour exécuter la peine capitale, aucun médecin ne peut être requis pour y participer activement.
Le médecin se consacre à la préservation de la vie. Agir en qualité d'exécuteur est contraire à l'exercice médical. Il ne peut être exigé d'aucun médecin praticien qu'il applique la peine de mort même si les méthodes utilisées ont recours à des substances médicamenteuses ou à des équipements pouvant par ailleurs être utilisés dans la pratique médicale.
Le seul rôle du médecin se limite au constat du décès après exécution de la peine par l'autorité qui l'a décidée.