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La veuve de Martin Luther King appelle à l'abolition de la peine de mort aux Etats-Unis
dépêche de presse du 19 janvier 2003 - Associated Press - AP
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PLANO, Texas (AP) - Coretta Scott King, veuve du pasteur et défenseur des droits civils Martin Luther King, a estimé dimanche que les Etats-Unis devaient s'interroger sur la peine de mort et sur l'intervention militaire envisagée contre l'Irak.
Lors d'une cérémonie au Texas à la mémoire de son mari, assassiné le 4 avril 1968, Mme King a été applaudie en se prononçant explicitement pour l'abolition de la peine capitale aux Etats-Unis.
"L'Amérique a besoin de sonder son âme et de s'interroger sur le caractère sage et moral des exécutions décidées par le gouvernement", a-t-elle lancé. "Le gouvernement de la première démocratie mondiale devrait offrir un meilleur exemple."
Coretta Scott King a profité de l'occasion pour saluer la décision du gouverneur sortant de l'Illinois, le républicain George Ryan, de commuer en prison à perpétuité la peine capitale prononcée contre 167 détenus de son Etat.
Elle a également appelé ses compariotes à manifester par la non-violence leur opposition à une action militaire contre l'Irak de Saddam Hussein. "Nous devons essayer de trouver un autre moyen pour assurer notre sécurité et promouvoir la démocratie au Moyen-Orient et ailleurs."
Lors d'une cérémonie au Texas à la mémoire de son mari, assassiné le 4 avril 1968, Mme King a été applaudie en se prononçant explicitement pour l'abolition de la peine capitale aux Etats-Unis.
"L'Amérique a besoin de sonder son âme et de s'interroger sur le caractère sage et moral des exécutions décidées par le gouvernement", a-t-elle lancé. "Le gouvernement de la première démocratie mondiale devrait offrir un meilleur exemple."
Coretta Scott King a profité de l'occasion pour saluer la décision du gouverneur sortant de l'Illinois, le républicain George Ryan, de commuer en prison à perpétuité la peine capitale prononcée contre 167 détenus de son Etat.
Elle a également appelé ses compariotes à manifester par la non-violence leur opposition à une action militaire contre l'Irak de Saddam Hussein. "Nous devons essayer de trouver un autre moyen pour assurer notre sécurité et promouvoir la démocratie au Moyen-Orient et ailleurs."