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Première exécution en Virginie depuis 2006
dépêche de presse du 28 mai 2008 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
Washington - L'État américain de Virginie a procédé mardi à sa première exécution depuis 2006 avec le condamné à mort Kevin Green, a annoncé un responsable de l'administration de l'État.
M. Green, 31 ans, est le troisième détenu condamné à mort exécuté aux États-Unis depuis que la Cour suprême a mis fin à un moratoire de fait en se prononçant sur la constitutionnalité de l'injection mortelle, la méthode utilisée dans la quasi-totalité des exécutions du pays.
Le 16 avril, la Cour suprême a estimé par 7 voix contre 2 que le risque de souffrance lié à cette méthode ne constituait pas un «châtiment cruel et inhabituel» interdit par la Constitution.
Début mai, un premier condamné, William Lynd, a été exécuté en Géorgie (sud-est).
Au cours d'un braquage dans un drugstore le 21 août 1998, Kevin Green a tiré à plusieurs reprises sur le couple de propriétaires du magasin. Touché au cou et au coude, Lawrence Vaughn a survécu. Son épouse Patricia, 53 ans, touchée à la tempe, à l'abdomen et à la poitrine, est décédée.
Jugé en 2000, le jeune homme a été reconnu coupable et condamné à mort. Annulée en appel, la décision a été rétablie après un second procès en 2001. La défense avait pourtant présenté un expert assurant que le QI de M. Green ne dépassait pas 65, soit 5 points en dessous de la limite en-deçà de laquelle les juges hésitent à laisser un État exécuter un condamné.
L'année dernière, une cour d'appel fédérale avait cependant relevé que le retard mental de Kevin Green ne justifiait pas de lui épargner l'exécution dans la mesure où il ne l'avait pas empêché de trouver du travail avant son arrestation.
Selon le Centre d'information sur la peine de mort, une quinzaine d'exécutions sont déjà prévues avant la fin juillet, dont près de la moitié au Texas (sud).
M. Green, 31 ans, est le troisième détenu condamné à mort exécuté aux États-Unis depuis que la Cour suprême a mis fin à un moratoire de fait en se prononçant sur la constitutionnalité de l'injection mortelle, la méthode utilisée dans la quasi-totalité des exécutions du pays.
Le 16 avril, la Cour suprême a estimé par 7 voix contre 2 que le risque de souffrance lié à cette méthode ne constituait pas un «châtiment cruel et inhabituel» interdit par la Constitution.
Début mai, un premier condamné, William Lynd, a été exécuté en Géorgie (sud-est).
Au cours d'un braquage dans un drugstore le 21 août 1998, Kevin Green a tiré à plusieurs reprises sur le couple de propriétaires du magasin. Touché au cou et au coude, Lawrence Vaughn a survécu. Son épouse Patricia, 53 ans, touchée à la tempe, à l'abdomen et à la poitrine, est décédée.
Jugé en 2000, le jeune homme a été reconnu coupable et condamné à mort. Annulée en appel, la décision a été rétablie après un second procès en 2001. La défense avait pourtant présenté un expert assurant que le QI de M. Green ne dépassait pas 65, soit 5 points en dessous de la limite en-deçà de laquelle les juges hésitent à laisser un État exécuter un condamné.
L'année dernière, une cour d'appel fédérale avait cependant relevé que le retard mental de Kevin Green ne justifiait pas de lui épargner l'exécution dans la mesure où il ne l'avait pas empêché de trouver du travail avant son arrestation.
Selon le Centre d'information sur la peine de mort, une quinzaine d'exécutions sont déjà prévues avant la fin juillet, dont près de la moitié au Texas (sud).