L'Union européenne, qui vient de réaffirmer à l'Iran son opposition à la peine de mort en toutes circonstances, est vivement préoccupée par la condamnation de huit femmes et d'un homme iraniens à la lapidation et par le risque de leur exécution imminente.
Elle rappelle que la République islamique d'Iran s'est engagée à mettre en œuvre un moratoire sur les lapidations.
L'Union européenne exhorte l'Iran à respecter ses engagements ainsi que les normes internationales relatives aux droits de l'Homme.
L'Union européenne engage instamment le gouvernement et le parlement iraniens à abolir, en droit comme en pratique, le recours aux châtiments cruels et dégradants et notamment le recours à la lapidation comme méthode d'exécution, conformément à la dernière résolution en date de l'Assemblée générale des Nations Unies concernant la situation des droits de l'Homme en République islamique d'Iran, adoptée en décembre 2007.
Elle lui demande vigoureusement de suspendre immédiatement ces exécutions et de commuer les condamnations à la peine capitale par lapidation qui viennent d'être prononcées.
La Turquie, la Croatie* et l'ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine et la République de Moldavie se rallient à la présente déclaration.
* La Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine continuent à participer au processus de stabilisation et d'association.