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Plusieurs milliers de Kurdes à Strasbourg pour Öcalan
STRASBOURG (Reuters) - Plusieurs milliers de Kurdes ont manifesté samedi à Strasbourg pour réclamer la fin de l'isolement du leader indépendantiste Abdullah Öcalan, emprisonné depuis quatre ans en Turquie.
Selon les manifestants, l'ancien président du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), qui est le seul prisonnier détenu sur l'île d'Imrali, en mer de Marmara, ne pourrait plus recevoir de visite de ses proches, ni de son avocat.
Abdullah Öcalan a été condamné à mort pour trahison, le 29 juin 1999 par la Cour de sûreté d'Ankara, après avoir été reconnu responsable de la mort de 30.000 personnes en 16 ans de lutte indépendantiste dans le sud-est de la Turquie.
Cette condamnation a été commuée en détention à perpétuité en octobre dernier, après l'abolition de la peine de mort par la Turquie.
Abdullah Öcalan a par ailleurs introduit une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg, pour dénoncer les circonstances de son arrestation, le 15 février 1999 au Kenya, celles de son procès ainsi que ses conditions de détention.
La juridiction du Conseil de l'Europe devrait rendre son arrêt au mois de mars, a annoncé, fin janvier, un représentant de la Cour.
Selon les manifestants, l'ancien président du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), qui est le seul prisonnier détenu sur l'île d'Imrali, en mer de Marmara, ne pourrait plus recevoir de visite de ses proches, ni de son avocat.
Abdullah Öcalan a été condamné à mort pour trahison, le 29 juin 1999 par la Cour de sûreté d'Ankara, après avoir été reconnu responsable de la mort de 30.000 personnes en 16 ans de lutte indépendantiste dans le sud-est de la Turquie.
Cette condamnation a été commuée en détention à perpétuité en octobre dernier, après l'abolition de la peine de mort par la Turquie.
Abdullah Öcalan a par ailleurs introduit une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg, pour dénoncer les circonstances de son arrestation, le 15 février 1999 au Kenya, celles de son procès ainsi que ses conditions de détention.
La juridiction du Conseil de l'Europe devrait rendre son arrêt au mois de mars, a annoncé, fin janvier, un représentant de la Cour.