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Iran: exécution d'un afghan mineur au moment des faits
dépêche de presse du 1 novembre 2008 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
Téhéran (AFP) - Un jeune Afghan de 19 ans, reconnu coupable d'avoir tué un autre Afghan il y a deux ans alors qu'il était mineur, a été pendu mercredi dans la prison d'Ispahan (centre), a rapporté samedi le quotidien Kargozaran.
Gholamreza H. a tué à coup de couteau Shir-Agha Hosseini lors d'une bagarre.
L'Iran est pourtant adhérent du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, depuis 1976, et de la Convention relative aux droits de l'enfant, depuis 1994, dont les signataires s'engagent à ne pas exécuter les condamnés mineurs au moment des faits.
La justice iranienne a annoncé récemment une nouvelle décision pour limiter la peine de mort pour les mineurs.
L'adjoint du procureur général iranien, Hossein Zebhi, a annoncé le 20 octobre que la peine de mort pouvait toujours s'appliquer aux mineurs coupables de meurtre mais qu'elle ne serait plus appliquée aux mineurs auteurs des autres crimes punissables de mort.
Le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue ou encore l'adultère sont passibles de la peine de mort dans la République islamique.
La loi prévoit en cas de meurtre que la famille de la victime est seule compétente pour faire appliquer ou non un verdict de peine de mort, car elle peut accorder son pardon au meurtrier dont la peine est alors commuée en peine de prison.
Avec cette nouvelle exécution, l'Iran a pendu depuis le début de l'année sept jeunes reconnus coupables d'avoir commis des crimes avant leur majorité, mais leur exécution a eu lieu après leurs 18 ans.
Au moins un mineur a été exécuté cette année, selon la presse iranienne.
Au total, au moins 197 personnes ont été exécutées depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.
Gholamreza H. a tué à coup de couteau Shir-Agha Hosseini lors d'une bagarre.
L'Iran est pourtant adhérent du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, depuis 1976, et de la Convention relative aux droits de l'enfant, depuis 1994, dont les signataires s'engagent à ne pas exécuter les condamnés mineurs au moment des faits.
La justice iranienne a annoncé récemment une nouvelle décision pour limiter la peine de mort pour les mineurs.
L'adjoint du procureur général iranien, Hossein Zebhi, a annoncé le 20 octobre que la peine de mort pouvait toujours s'appliquer aux mineurs coupables de meurtre mais qu'elle ne serait plus appliquée aux mineurs auteurs des autres crimes punissables de mort.
Le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue ou encore l'adultère sont passibles de la peine de mort dans la République islamique.
La loi prévoit en cas de meurtre que la famille de la victime est seule compétente pour faire appliquer ou non un verdict de peine de mort, car elle peut accorder son pardon au meurtrier dont la peine est alors commuée en peine de prison.
Avec cette nouvelle exécution, l'Iran a pendu depuis le début de l'année sept jeunes reconnus coupables d'avoir commis des crimes avant leur majorité, mais leur exécution a eu lieu après leurs 18 ans.
Au moins un mineur a été exécuté cette année, selon la presse iranienne.
Au total, au moins 197 personnes ont été exécutées depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.